Marie (Secret story 5), ruinée, raconte l'enfer vécu avec un pervers narcissique

Publié le Vendredi 07 Novembre 2014
Julie Legendart
Par Julie Legendart Journaliste
Marie (Secret story 5), ruinée, raconte l'enfer vécu avec un pervers narcissique
Marie (Secret story 5), ruinée, raconte l'enfer vécu avec un pervers narcissique
Trois ans après avoir remporté la cinquième édition de « Secret Story », Marie Garet publie son premier ouvrage. Un témoignage poignant dans lequel elle raconte avoir vécu deux années de cauchemars à cause d’un pervers narcissique.
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Les téléspectateurs l’avait découvert en 2011 dans la cinquième saison de « Secret Story », qu’elle  avait remporté. Trois ans après sa victoire, Marie Garet sort de l’anonymat dans lequel elle était retombée à l’occasion de la publication de son premier ouvrage. Dans Mes larmes, etc. Dans les griffes d’un manipulateur, elle raconte l’enfer qu’elle a vécu pendant deux ans, à cause de l’homme, narcissique et pervers, dont elle partageait la vie. Un homme rencontré sur Facebook.

« Il m’imposait des rapports physiques après m’avoir empêchée de dormir une partie de la nuit »

« On a  démarré notre histoire en avril 2012, quelques mois après ma sortie de "Secret Story" », raconte-t-elle dans les colonnes de Closer, avant de poursuivre. « Il alternait les moments où il me dévalorisait (moche, trop maigre, détestée de tous), m’isolait de mes proches en les harcelant. Il fliquait mon téléphone, mon ordinateur. À mon insu, il me prenait en photo et enregistrait mes propos pour s’en servir contre moi. Il m’imposait aussi des rapports physiques après m’avoir empêchée de dormir une partie de la nuit. Il me poussait violemment pour que je me fasse mal disait que c’était de ma faute si je tome », détaille-t-elle. Et d’ajouter : « Mais quand je semblais enfin lui échapper, il me faisait soudain des déclarations d’amour dans une totale séduction. Et je fondais ».

Une expérience douloureuse qui n’a pas laissé la jeune femme intacte. Financièrement d’abord. « Il ne me reste rien à cause de lui. Mes parents, qui ont voulu m’aider, ont eux aussi perdu plus de 90 000 euros », confie-t-elle. Psychologiquement ensuite, Marie n’est pas sortie indemne de ces deux années de cauchemars. Aujourd’hui, elle avoue  d’ailleurs se reconstruire grâce à la thérapie et à son métier d’infirmière libérale qu’elle « adore ».