Le Zimbabwe passe des annonces pour trouver un bourreau

Publié le Lundi 11 Juillet 2011
Le Zimbabwe passe des annonces pour trouver un bourreau
Le Zimbabwe passe des annonces pour trouver un bourreau
En 2005, le dernier bourreau a pris sa pension.  Depuis, le pays a suspendu les exécutions de par l'impossibilité de trouver un remplaçant. Obert Gutu, le ministre zimbabwéen de la Justice explique «Les Zimbabwéens croient que quelqu'un qui tue des gens s’attire les mauvais esprits qui causeront des problèmes à sa famille et à lui-même ».
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Depuis 2005, des annonces sont régulièrement publiées pour assumer la fonction vacante, mais sans résultat. Un bourreau reçoit un salaire, guère motivant, d'environ 210 euros par mois, Seuls les hommes sont admissibles à la candidature de ce genre particulier d’emploi public.

Dans l'une des publicités, le ministère de la Justice rappelle certaines exigences. Le candidat doit être « capable de faire des nœuds », il doit aussi faire preuve d’un « manque d’empathie ». Le service public garantit l'anonymat du poste.

Les soixante prisonniers condamnés à mort patientent dans les couloirs de la mort. Personne ne peut prédire quand ils seront pendus.

Les vieux Zimbabwéens racontent que les bourreaux retraités sont perpétuellement tourmentés par leur conscience et qu'ils regrettent, jusqu’à la fin de leur vie, d’avoir participé à de telles pratiques.

Crédit photo : © Mauritius/Photononstop

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