Affaire Georges Tron : confrontation entre Brigitte Gruel et son accusatrice

Publié le Vendredi 08 Juin 2012
L'ancienne adjointe à la culture de Georges Tron à la mairie de Draveil (Essonne) est confrontée aujourd'hui à l'une des anciennes employées municipales. Cette dernière l'accuse de viols et d'agressions sexuelles, et d'avoir joué le rôle de « rabatteuse » pour l'ancien maire et secrétaire d'État à la Fonction publique.
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Elle est poursuivie pour « viols et agressions sexuelles en réunion ».  Brigitte Gruel, ex-adjointe à la culture de l’ancien maire UMP de Draveil Georges Tron, était confrontée aujourd’hui à l’une de ses accusatrices, Eva Loubrieu, ancienne employée municipale. Cette confrontation constitue l’une des dernières pièces de l’instruction du dossier. À son arrivée au tribunal d’Evry dans l’Essonne, l’ancienne employée a confié à l’AFP désirer que Brigitte Gruel « soit mise face à ses contradictions, aux témoignages qui étayent notre plainte ».

Eva Loubrieu et son ancienne collègue Virginie Faux accusent les deux élus de viols perpétrés sous couvert de massages. La première affirme avoir été embauchée à la mairie en 2007 après avoir subi des attouchements de la part de l’ancien maire. Les faits se seraient reproduits jusqu’à son départ en 2009, et Brigitte Gruel s’y serait associée. « Je suis devenue leur objet sexuel », a-t-elle déclaré dans sa plainte, déposée en janvier 2011. Virginie Faux, qui a déjà été confrontée à Brigitte Gruel le 21 mai dernier, fait état de deux agressions, en novembre 2009 et janvier 2010, avant son licenciement la même année.

Les deux élus nient les faits. Pour Olivier Schnerb, avocat de Georges Tron, ces plaintes ont été motivées « par un désir de vengeance » des deux femmes suite à leur licenciement. George Tron lui-même s’estime victime d’un complot de la branche FN locale. Cette version est encouragée par son avocat, qui affirme que les deux anciennes employées « sont proches de l’extrême-droite ».

Viviane Clermont


(Avec AFP)
Crédit photo : AFP/Archives

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