Soine-ya Prime : louer un homme pour dormir, c'est possible au Japon

Publié le Mardi 18 Décembre 2012
Soine-ya Prime : louer un homme pour dormir, c'est possible au Japon
Soine-ya Prime : louer un homme pour dormir, c'est possible au Japon
Jamais à court d’idées, les Japonais viennent de créer Soine-ya Prime - littéralement, la boutique pour dormir ensemble - une société qui permet aux Japonaises de louer des hommes pour passer la nuit avec elles... en tout bien tout honneur.
À lire aussi


L'entreprise japonaise Soine-ya Prime, destinée exclusivement aux femmes, propose de louer un homme pour dormir. Cette « boutique pour dormir ensemble » est inspirée de la série japonaise Shimshima, narrant les déboires d’une femme divorcée victime d’un trouble du sommeil. L’héroïne découvre que son mal est atténué lorsqu’elle dort avec un homme et crée une entreprise de location de jeunes hommes pour les femmes insomniaques. L’agence Soine-ya Prime permet donc aux femmes esseulées de choisir un homme, photo à l'appui, et de l’emmener chez elle pour une nuit de sommeil.

Toute relation sexuelle est interdite. Il n’est pas permis de toucher les parties intimes de l’homme, de prendre une douche ou un bain avec lui, de l’embrasser ou de provoquer un contact intime, de l’exciter, de le contacter sans passer par l’agence ni de le filmer. En revanche, la cliente peut dormir dans ses bras, sortir avec lui à condition de payer tous les frais, lui demander d'effectuer quelques tâches ménagères simples ou de cuisiner, à condition de fournir les ingrédients. Les prix varient entre 280 euros pour sept heures de sommeil et 450 euros pour douze heures de service rapporte Slate.fr. Le « Plan Sorties » permet d’aller au Parc d’attraction Disney Tokyo pour 650 euros, tandis que le « Rendez-vous Premium Libre » est organisé par l'agence selon les souhaits de la cliente pour 470 euros.

Salima Bahia

VOIR AUSSI

Japon : beuveries géantes pour former des couples
Japon : la pub pour les bonbons Puccho fait scandale
Japon : une comparaison douteuse entre la radioactivité et la colère d’une femme