Syrie : des Tunisiennes prostituées de force pour le "jihad sexuel"

Publié le Vendredi 19 Juillet 2013
Syrie : des Tunisiennes prostituées de force pour le "jihad sexuel"
Syrie : des Tunisiennes prostituées de force pour le "jihad sexuel"
Les rumeurs persistent et des témoignages l'affirment : plusieurs Tunisiennes auraient été enrôlées de force auprès des rebelles du nord de la Syrie, comme travailleuses sexuelles. Une prostitution au nom du jihad, condamné par le gouvernement tunisien.
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Elles seraient rabattues par des prêcheurs islamistes étrangers, se faisant passer pour des associations caritatives : des jeunes filles tunisiennes, enrôlées de force par ces jihadistes, se retrouveraient ainsi sur le front auprès des rebelles du nord de la Syrie. Leur rôle : esclaves sexuelles pour les combattants de l’opposition. Au moins treize jeunes Tunisiennes auraient ainsi rejoint les rebelles, forcées à se prostituer. Selon le Daily Mail, une fatwa, attribuée au chef radical saoudien Mohamed al-Arifi, et diffusée sur internet, légitime cette forme d'esclavagisme sexuel au nom de «la guerre sainte».

Des mariages de quelques heures pour se prostituer

Afin de justifier cette prostitution, des mariages forcés sont organisés pour que les jeunes femmes puissent avoir des relations sexuelles avec les rebelles islamistes. Quelques heures plus tard le divorce est prononcé.
Une vidéo largement partagée sur les réseaux sociaux a ainsi beaucoup ému. Les parents de Rahmah, 17 ans, racontent comment leur fille a disparu un jour pour voyager jusqu'en Syrie afin de rejoindre le «jihad sexuel». Depuis, Rahmah est retournée dans sa famille, qui la tient à l’abri. Ses parents affirment qu'elle n'était pas une fanatique, mais qu'elle a été influencée par des étudiants salafistes qui lui auraient fait subir un lavage de cerveau.
Face à l’inquiétude grandissante des familles, le ministre des Affaires religieuses a mis en garde les Tunisiens contre les prêcheurs islamistes qui tentent d’attirer les jeunes filles dans leurs filets. Et a vivement condamné cette fatwa qui n’est pas reconnue par les institutions religieuses.

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