Nouvelle-Zélande : un gang d'ados viole des jeunes filles et poste les vidéos sur Facebook
C'est le fait divers qui secoue actuellement l'opinion néo-zélandaise. Un gang d'Auckland se prénommant « The Roast Busters » s'amuse, depuis plusieurs semaines, à faire boire de très jeunes filles avant d'abuser sexuellement d'elles et de partager leurs « exploits » filmés sur Facebook. Les adolescents ont même créé une page Facebook pour faire « campagne » auprès de leurs amis, et les inciter à abuser de jeunes filles trop saoules pour se défendre.
Aujourd'hui supprimée, la page Facebook de « The Roast Busters » contenait, jusqu'à il a quelques jours, plusieurs photos et vidéos mettant en scène des viols collectifs de jeunes filles inconscientes après avoir trop bu. Selon le Daily News, certaines d'entre elles ne sont âgées que de 13 ans.
Aucune arrestation « faute de preuves »
Si trois adolescents âgés de 17 et 18 ans soupçonnés d'être les auteurs de la page Facebook ont été entendus, la police du district de Waitemata, dans la banlieue d'Auckland n'a pour le moment procédé à aucune arrestation, « fautes de preuves suffisantes ». La raison ? Aucune des victimes apparaissant sur les vidéos et les photographies n'a pour le moment osé porter plainte. Interrogée par la chaîne de télévision locale 3 News, l'une des victimes déclarait lundi : « Je ne me souviens de rien car j'étais trop ivre, mais vous pouvez dire que j'ai été violée. J'ai eu des relations sexuelles non consenties avec trois garçons en même temps. »
Bruce Scott, l'inspecteur en charge de l'enquête a quant à lui insisté sur le fait que le groupe « The Roast Busters » faisait l'objet d'une « enquête vigoureuse ». Toutefois, a-t-il précisé, aucun élément ne permet pour le moment de porter l'affaire devant les tribunaux. « Nous continuons à chercher des preuves qui nous aideront à déterminer s'il y a eu des infractions criminelles […] Nous continuons à parler avec les jeunes filles victimes de ces adolescents. La difficulté est de ne pas victimiser encore davantage ces jeunes filles. Certaines d'entre elles ne souhaitent pas porter plainte, et nous ne pouvons pas les obliger à parler à la police. »
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