Un gynécologue arrêté pour avoir pulvérisé du Destop dans le vagin d’une patiente

Publié le Mercredi 13 Novembre 2013
Un gynécologue arrêté pour avoir pulvérisé du Destop dans le vagin d’une patiente
Un gynécologue arrêté pour avoir pulvérisé du Destop dans le vagin d’une patiente
Drame dans l'Ohio (États-Unis) : une femme accuse son gynécologue de lui avoir pulvérisé du déboucheur de canalisation type Destop avant un examen de l'utérus de routine l'année dernière. Le médecin aurait confondu le produit avec un autre. La victime décrit une « expérience horrible » dont elle souffre encore aujourd'hui. Elle risque de subir une ablation de l'utérus. Le médecin, lui, a été arrêté.
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Quand la visite chez le gynécologue tourne au cauchemar. Alors qu’elle devait subir une simple colposcopie, une femme prénommée Laura a été victime d’une grave méprise de son gynécologue. Au lieu d’utiliser de l’acide acétique à 2%, qui permet d’examiner certaines anomalies des revêtements du col utérin, le gynécologue aurait pulvérisé du liquide déboucheur de canalisation, semblable à du Destop. La patiente témoigne d’une douleur immédiate et très vive, et d’une sensation de brûlure intense. « C’était comme si on avait versé et frotté de l’alcool sur une plaie ouverte » se souvient-elle. Et pour cause : le produit contient de l’hydroxyde de potassium, un produit chimique hautement corrosif. Il peut décomposer la chair.

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Les erreurs du gynécologue s'enchaînent

Au lieu de réagir avec professionnalisme, le gynécologue aurait ensuite voulu dissimuler son erreur grave. Alors qu’il aurait dû appeler le centre antipoison le plus proche, il a tenté de soigner lui-même sa patiente, en arrosant la zone brûlée avec des bouteilles de solution saline. Il a ensuite appliqué localement une crème pour calmer la douleur. D’après la victime, il ne portait pas de gants. « Il a mis son doigt sale et nu dans elle pour appliquer de la crème. C’est dégoûtant », rapporte le mari de Laura. Les catastrophes s’enchaînent : le couple s’est ensuite rendu aux urgences, où les médecins ont découvert que le gynécologue avait oublié un bouchon en plastique dans son utérus, probablement après l’application de la solution saline.

Aujourd’hui, la patiente est en procès contre son gynécologue. Elle a déclaré ne plus pouvoir profiter de plaisirs simples de la vie, tels que nager avec ses enfants, rapporte USA Today. Il lui est également impossible d’avoir des relations sexuelles avec son mari. Elle qui voulait un troisième enfant sera peut-être obligée de subir une ablation de l’utérus. « C’est un scénario qu’aucune femme ne peut imaginer », regrette-t-elle.

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