Grossesse : des tests gratuits en Alaska pour lutter contre l'alcoolisation du foetus

Publié le Mercredi 18 Juin 2014
Grossesse : des tests gratuits en Alaska pour lutter contre l'alcoolisation du foetus
Grossesse : des tests gratuits en Alaska pour lutter contre l'alcoolisation du foetus
L'Alaska a décidé de mettre gratuitement des tests de grossesse à disposition des clientes des bars de l'Etat. Une initiative prise par l'Etat américain le plus touché par le syndrome d'alcoolisation foetale, afin de sensibiliser les futures mères des risques qu'elles font peser sur leur bébé.
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Une vingtaine de bars et de restaurants d'Alaska seront équipés, d'ici le mois de décembre, de distributeurs de tests de grossesse gratuits. Une initiative lancée par l'Université de l'Alaska et reprise par le sénateur républicain Pete Kelly ayant pour objectif de sensibiliser les femmes aux dangers de la consommation d'alcool durant la grossesse.

5 000 tests prochainement mis à disposition

En effet, l'Alaska est l'Etat américain où le syndrome d'alcoolisation foetale est le plus fréquent. Les 5 000 tests prochainement mis à disposition s'adressent aux femmes qui ignorent être enceintes alors qu'elles s'apprêtent à consommer beaucoup d'alcool. « Une femme peut causer un syndrome d'alcoolisation foetale en une seule nuit d'ivresse dans le mois qui suit la conception », indique Le Figaro. Un risque démultiplié dans cet Etat où seule une grossesse sur deux est programmée. « Les chercheurs veulent également voir si elles seront également susceptibles de renoncer à boire en voyant des distributeurs de tests dans le bar », explique L'Anchorage Daily News.

En cas de syndrome d'alcoolisation foetale, les molécules d'alcool n'étant pas filtrées par le placenta, ces dernières vont agir comme une toxine qui va altérer les différents stades de développement. Si une étude de l'Institut de veille sanitaire avait tenté, en 2009, de chiffrer la fréquence du SAF en France - estimant à 600 le nombre de nouveaux nés concernés chaque année - le Collège national des gynécologues obstétriciens français, le nombre d'enfants touchés s'élèverait à 7 000, tous les ans.