NKM : la mairie de Paris, un tremplin pour l'Élysée ?

Publié le Vendredi 22 Mars 2013
NKM : la mairie de Paris, un tremplin pour l'Élysée ?
NKM : la mairie de Paris, un tremplin pour l'Élysée ?
Dans cette photo : Nathalie Kosciusko-Morizet
De la mairie de Paris à l'Élysée, il n'y a qu'un pas ? Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate déclarée aux municipales de 2014 dans la capitale, se refuse pourtant à confirmer les rumeurs de plus en plus pressantes qui lui prêtent des ambitions nationales pour 2017.
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Dénigrée pour ses supposées ambitions nationales, Nathalie Kosciusko-Morizet affirme dans un entretien à Direct Matin, en date du 22 mars : « Si j’étais dans une logique de carrière, je n’aurais pas fait ce choix [de se présenter à la mairie de Paris, ndlr]. François Hollande a obtenu plus de 55% des voix à Paris et les sondages montrent que ça ne sera pas facile. Mais j'ai la passion de Paris et sa conquête est un projet qui se suffit a lui-même. » 

« Je suis contre le cumul des mandats dans les grandes villes »

Pourtant, la députée de l’Essonne, qui a démissionné fin février de la mairie de Longjumeau, ne se prive pas d’intervenir dans les débats nationaux : elle vient d’ailleurs de critiquer vertement la politique du président Hollande dans une tribune au Monde et a présenté ses cinq propositions pour réformer l’école en réponse au texte de loi Peillon. Cependant, elle affirme que si elle est élue maire de Paris, elle quittera son poste de députée : « Je suis contre le cumul des mandats dans les grandes villes ». 

Si Anne Hidalgo, sa principale rivale à Paris, clame haut et fort ne pas être « candidate à la présidentielle », la position de NKM n’est pas aussi tranchée. D’ailleurs, des élus de son propre camp raillent ses ambitions nationales à peine voilées, selon Le Monde : « Il est clair qu'elle fait campagne à Paris en pensant à la présidentielle ».

Rassemblement et alternatives

Déterminée, Nathalie Kosciusko-Morizet ne compte pas se laisser déstabiliser. Elle mise sur les primaires ouvertes de l'UMP qui se dérouleront début juin, pour rassembler toute l’opposition parisienne, centristes compris, à la majorité en place, et sur la montée en puissance de l’impopularité du gouvernement, comme elle l’a affirmé à la mi-mars lors d’un rendez-vous politique dans le XIIe arrondissement de Paris, « ces primaires, c'est un clic pour une claque au pouvoir en place ! »

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