Valérie Trierweiler : "Les gens ne me connaissent pas"

Publié le Lundi 02 Septembre 2013
Valérie Trierweiler : "Les gens ne me connaissent pas"
Valérie Trierweiler : "Les gens ne me connaissent pas"
Dans cette photo : Valérie Trierweiler
Valérie Trierweiler a fait sa rentrée médiatique ce dimanche sur M6, et misé sur un portrait très sobre et sérieux de son quotidien. Visite dans son bureau de l'Élysée, confidences sur la conciliation entre son métier de journaliste et sa fonction officielle, la première dame inaugure même un nouveau compte Twitter, @infosvaltrier, comme pour écrire une nouvelle page de son quinquennat ?
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Valérie Trierweiler veut montrer qu’elle a trouvé sa place et son équilibre dans la fonction de première dame. Dimanche soir, dans le JT de M6, elle est apparue dans un reportage puis en plateau, pour évoquer sa vie quotidienne et ses activités. 

Valérie dans son bureau

À l’Élysée, où le couple présidentiel ne dort « qu’une à deux fois par semaine », elle se fait discrète. Elle a installé son bureau dans ce qu’on appelle « l’aile madame » : « Je ne vais jamais dans l’aile du président, c’est le mur de Berlin, il y a une porte que je ne franchis jamais », dit-elle. Elle affirme passer dans cette pièce entre 3 et 4 heures par jour, et n’avoir rien retouché depuis le passage de Carla Bruni-Sarkozy, « à part les photos ».

Valérie et son travail

« Sans être une potiche pour autant, je me place là où on me dit de me placer mais j’ai aussi une activité à côté de ça ».  Son travail en tant que journaliste se limite désormais à sa chronique littéraire dans Paris Match : « On est un peu loin du journalisme, je ne fais plus de terrain ». Le reste du temps, elle tient sa place officielle. Un peu plus tôt dans le reportage, la première dame visitait une école défavorisée de Clichy-La-Garenne, l’un de ses combats avec la défense des victimes de viol en Afrique et en particulier au Congo. Ainsi son rôle semble clairement circonscrit, puisqu’elle assure ne pas s’impliquer personnellement dans les décisions politiques de son compagnon. Pense-t-elle qu’il faille intervenir en Syrie ? « Je n’ai pas d’avis personnel », préfère-t-elle répondre, soulignant ne pas être très présente dans ces moments-là avec le président, avant d’ajouter : « On ne peut pas accepter l’inacceptable (…) Je suis une maman et ces images d’enfants alignés m’ont empêchée de dormir. »

Valérie et son couple

« Dans un couple, on peut discuter de tout, c’est pareil pour vous », ose-t-elle tout de même quand on lui parle de ses discussions avec François Hollande. Le couple continuerait donc à vivre principalement dans l’appartement parisien qu’ils occupaient avant l’élection présidentielle, avec l’un de leurs enfants : « C’est important de garder un pied chez soi pour garder le contact avec la réalité et ouvrir sa boîte aux lettres », se justifie la première dame. Lorsque la journaliste évoque un éventuel mariage avec François Hollande, elle élude la question, visiblement mal à l’aise : « Je n’en ai pas entendu parler, si vous en avez entendu parler, dites-le moi ! »

Valérie et ses engagements

Tout semble indiquer donc que Valérie Trierweiler a compris la leçon de l’année un et ne fera plus de vagues, comme ce nouveau compte Twitter symbolique, @infosvaltrier, ouvert le 31 août, et qui s’ajoute au compte officiel. On y trouvera toute l’actualité concernant Madame Trierweiler.

Les mésaventures de la première année de quinquennat sont loin désormais de la première dame, qui revient sur l’impopularité de ses débuts : « Les gens ne me connaissent pas, mais c’est sans doute de ma faute parce que je n’ai pas donné les clés. Je ne suis pas la personne distante que l’on a imaginée, ce n’était pas la bonne personne… » Valérie Trierweiler confesse ne pas avoir été préparée et avoir eu besoin de temps pour s’adapter à ses nouvelles fonctions. Elle avait pourtant été prévenue par la précédente première dame, en mai 2012, lors de la passation de pouvoirs : « On a eu une conversation sincère. Tout ce qu’elle m’avait dit s’est révélé vrai, notamment sur la sorte de bizutage. Au départ on est attaqué sur tout. C’est très violent, il faut supporter… »