Trierweiler ne "cause que des ennuis" à son patron Lagardère

Publié le Mardi 06 Novembre 2012
Trierweiler ne "cause que des ennuis" à son patron Lagardère
Trierweiler ne "cause que des ennuis" à son patron Lagardère
Dans cette photo : Valérie Trierweiler
Employeur de la plus célèbre journaliste de France, Arnaud Lagardère n'est pas des plus tendres avec Valérie Trierweiler. Et pour cause, la Première dame, toujours salariée de l'hebdomadaire Paris Match, n'aurait « causé que des ennuis » au grand patron.
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Valérie Trierweiler agace Arnaud Lagardère. La Première dame, qui a également tenu à rester journaliste, n’est certainement pas l’employée la plus facile à gérer pour son patron, président du groupe Lagardère, propriétaire de l’hebdomadaire Paris Match. Dans un livre à paraître mercredi, « Arnaud Lagardère, l'héritier qui voulait vivre sa vie », la journaliste Jacqueline Rémy révèle ainsi les tensions qui règnent entre la compagne de François Hollande et son employeur. Le contrat à Paris Match de celle qui se veut « première journaliste de France », s'arrêterait ainsi à la fin de l'année, afin officiellement d’ « éviter tout conflit d’intérêt ». À propos de Mme Trierweiler, Arnaud Lagardère est clair : « Jusqu'ici, elle ne nous a causé que des ennuis ! », commente-t-il.

Trierweiler, une « grenade dégoupillée »

Dès le mois de mars, en pleine campagne présidentielle, la compagne de François Hollande était en conflit avec son journal : en cause, la Une de Paris Match qui lui était consacrée, titrée « Valérie, l’atout charme de François Hollande ». L’ « atout charme » avait peu apprécié de ne pas être prévenue par son employeur de cette parution et l’avait fait immédiatement savoir. Arnaud Lagardère et Denis Olivennes, le patron de Lagardère Active, avaient alors reçu un message ulcéré de la compagne du candidat socialiste. « On ne fera plus de papier avec le groupe », assénait-elle. «Un « on » aussi stupéfiant que menaçant », commente Jacqueline Rémy. D’après le livre, Arnaud Lagardère considère Valérie Trierweiler comme « une grenade dégoupillée », raison pour laquelle son contrat devait se terminer fin 2012. Et pourtant, trois mois plus tard, le patron fait marche arrière : selon sa biographie, il aurait été convaincu par le directeur de la rédaction de Paris Match et François Hollande lui-même de conserver Mme Trierweiler dans ses équipes. « « Le chef de l’État aurait expliqué qu’elle n’était pas vraiment Première dame », précise la biographe. Affaire à suivre.

Crédit photo : AFP

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