Nicolas Sarkozy : ses débuts difficiles à l’Elysée liés à sa "crise conjugale" ?
Les débuts difficiles ne seraient-ils pas le lot de tout président en début de mandat ? Pour Henri Guaino, la réponse n’est pas si évidente, et la comparaison entre Nicolas Sarkozy et François Hollande n’est pas justifiée. Interrogé sur i>TELE sur les difficultés rencontrées par M. Hollande en ce début de mandat, et alors que les journalistes estimaient que l’on pouvait trouver des similitudes avec les premiers temps de l’ancien président à l’Elysée, l’ex-conseiller spécial a fait une réponse surprenante. « Je pense que c’est très différent. D’abord il n’y a pas eu un tel effondrement dans l’opinion. Deuxièmement, c’était une période très difficile pour lui [Nicolas Sarkozy, ndlr] mais pour des raisons personnelles », explique l’ancienne plume de l’Elysée, pour qui, si M. Sarkozy a rencontré des difficultés au début de son mandat, ces dernières étaient donc uniquement dues à sa situation amoureuse.
Renchérissant sur le fossé qui sépare selon lui M. Hollande de son prédécesseur, il a ajouté : « Ça n’a rien à voir. On le voit aujourd’hui, entre quelqu’un qui n’arrive pas à prendre à bras le corps la gravité de la crise et quelqu’un qui avait juste à gérer sa crise personnelle mais qui affronterait les évènements avec beaucoup de courage, d’énergie et d’intelligence ».
« Gérer une crise personnelle »
Si les relatons houleuses entre Cécilia et Nicolas Sarkozy ont régalé la presse ainsi que nombre d’écrivains et de cinéastes qui se sont inspirés de cette histoire, il est bien rare qu’un proche de Nicolas Sarkozy ait avancé la situation personnelle de l’ancien président pour expliquer ses débuts difficiles à la tête de l'Etat. Côté François Hollande, alors que les médias suivent avec une attention toute particulière l’évolution du « triangle amoureux » formé par le président socialiste, Valérie Trierweiler et Ségolène Royal, on tente par tous les moyens de faire oublier cette configuration des plus embarrassantes et de détourner l’attention qu’attire la nouvelle Première dame, pas toujours aussi « normale » que l’on pourrait le souhaiter.
Crédit photo : AFP
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