Portrait robot de la femme française en 2012, selon l'Insee

Publié le Jeudi 29 Novembre 2012
Portrait robot de la femme française en 2012, selon l'Insee
Portrait robot de la femme française en 2012, selon l'Insee
A quoi ressemble la femme française de 2012 ? Quelle est sa position sur le marché du travail ? Quelle est sa situation familiale ? L'enquête « France, Portrait social » que vient de dévoiler l'Insee répond à quelques-unes de ces interrogations.
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Alors que l’Institut national de la statistique et des études économiques vient de dévoiler l’édition 2012 de son enquête annuelle « France, Portrait social », quelques données ressortent quant à la manière dont les femmes évoluent dans la société française actuelle.

Premier enseignement, la femme française est de plus en plus active. En France, le taux d’activité des femmes était de 66 % en 2011, soit une hausse de 3 % par rapport à 2010. « L’accroissement de la population active entre 2000 et 2011 est dû en grande partie à la poursuite de la montée de l’activité féminine », insiste d’ailleurs l’Insee. Malgré tout, en 2010, les femmes percevaient toujours un revenu salarial inférieur de 24% en moyenne à celui des hommes ; cette différence étant imputable à un salaire horaire moyen inférieur de 17,9%.

De plus en plus de femmes parmi les  1% de salariés les plus aisés

Côté revenus justement, l’Institut s’est penché sur la part des salariés français les plus aisés. Résultat, en 2010, une personne ayant perçu un revenu salarial supérieur à 80 100 euros faisait partie des salariés français les mieux rémunérés. En moyenne, ces derniers ont perçu 132 707 euros de revenu salarial, soit 2,4 fois plus que le revenu salarial moyen des salariés du dernier décile et 7,6 fois plus que le revenu salarial médian. Une population très masculine dont les femmes ne représentaient que 16%. Néanmoins, cette proportion a nettement augmenté entre 1995 et 2010 car les femmes ne représentaient alors que 9% des 1% des salariés les mieux rémunérés.

Concernant leur situation familiale, l’enquête montre un développement de la monoparentalité, notamment dans les catégories sociales les moins favorisées. Les écarts se sont creusés pour les mères de jeunes enfants. Ainsi, en 2009, parmi les mères ayant un enfant de moins de trois ans, la proportion de mère de famille monoparentale est de 21% parmi celles ayant au plus le breve, contre 5% pour les mères diplômées du supérieur. Dans l’ensemble, lorsque le plus jeune enfant est adolescent, une mère sur quatre est en famille monoparentale, et ce, quel que soit son diplôme. Une situation qui a évolué par rapport aux années 1990 où, lorsque les enfants étaient âgés de 15 à 17 ans, la monoparentalité touchait principalement les femmes les plus diplômées.   

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