Castorama et Leroy Merlin seront-ils ouverts ce dimanche ?

Publié le Samedi 05 Octobre 2013

Certains magasins de bricolages bravent les interdictions d'ouvrir le dimanche en région parisienne. Castorama l'a déjà annoncé : mis à part le magasin de Villetaneuse (Seine-Saint-Denis), ses magasins franciliens seront ouverts. Du côté de Leroy Merlin, aucune annonce n'a encore été faite.

Castorama sera ouvert, Leroy Merlin ne se prononce pas

Castorama a déjà annoncé avoir décidé de passer outre, ignorant l’interdiction de travail dominical. Les magasins de la région parisienne seront donc ouverts ce dimanche 6 octobre, comme le 29 septembre dernier, où les clients étaient invités à signer une pétition dans les magasins. Seule l’enseigne de Villetaneuse (Seine-Saint-Denis) sera fermée, étant déjà sous le coup d’une décision de justice remontant à décembre 2012. Pour l’heure, Leroy Merlin n’a pas encore fait part de sa décision d’ouvrir ou non ses magasins franciliens. Le week-end dernier, les enseignes de Massy, Sainte-Geneviève-des-Bois, Chelles, Collégien, Rueil-Malmaison, Livry-Gargan, Gennevilliers, Vitry-sur-Seine et Ivry-sur-Seine étaient ouvertes.

D’après un sondage Tilder-LCI-OpinionWay, 66% des Français approuvent cette décision d’ouvrir malgré l’interdiction. Huit Français sur dix estiment en outre que le gouvernement devrait laisser les magasins de bricolage ouvrir le dimanche si tel est leur souhait. Sous le coup d’un référé du tribunal de commerce de Bobigny après une demande de leur concurrent direct Bricorama, les deux enseignes de bricolages se voient interdites de travail dominical. Une contrainte déplorée par les salariées et les clients.

>> Pour ou contre le travail du dimanche ? <<

« Yes week-end »

Les « bricoleurs du dimanche », un rassemblement de salariés de Leroy Merlin et de Castorama, s’est formé à la suite de l’interdiction. Un mouvement décrit comme « spontané », mais largement soutenu par les deux groupes, comme le remarque le Huffington Post. Communication bien huilée, financement : un salarié accuse une opération menée de A à Z par des consultants spécialistes de la communication de crise.