Dieudonné : un site porno utilise son image et celle de la quenelle, il porte plainte

Publié le Vendredi 21 Mars 2014
Dieudonné : un site porno utilise son image et celle de la quenelle, il porte plainte
Dieudonné : un site porno utilise son image et celle de la quenelle, il porte plainte
L'on n'avait entendu parlé de Dieudonné depuis plusieurs semaines. L'humoriste controversé refait parlé de lui ces jours-ci : il a déposé une plainte contre un site pornographique qui aurait utilisé son image sans son accord.
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Des auteurs du site, on ne sait pas grand chose car aucune mention légale ne figure sur ledit site, selon les avocats de Dieudonné Mbala Mbala. Ce qu'on sait en revanche c'est que site qui, rapporte l'AFP, s'autoproclame "porno dissident 100% français", fait référence à divers objets emblématiques : en plus d'un portrait de Dieudonné, on trouve ainsi un ananas et des quenelles...

>> Mais au fait, c'est quoi une quenelle ? <<


Ce site dont l'adresse reste mystérieuse propose, comme le spécifie son avertissement, "une satire politique mélangée à du porno dissident 100% français". Il serait géré "par une bande de fous, adorateurs du porno français et révolutionnaires".

Des admirateurs de Dieudonné ? Pas évident. Et, quoi qu'il arrive, pour le plaignant, qui s'exprime par l'intermédiaire de ses avocats, "l'utilisation de [son] image sur le site peut faire croire aux internautes qui le visitent que M. Dieudonné Mbala Mbala cautionne ce site pornographique, voire participe à son animation". 

>> Dieudonné à Manuel Valls : "Ferme ta gueule, connard" <<


Pour rappel, l'humoriste et surtout polémiste Dieudonné est notamment condamné pour des propos antisémites. Il doit au total 65 000 euros d'amendes, selon les estimations de sources judiciaires. Une somme qu'il aurait commencé à payer récemment. S'il ne l'avait pas fait, le ministère de l'Economie aurait eu la possibilité d'engager une procédure de contrainte judiciaire prévue par la loi et pouvant déboucher sur un emprisonnement. Il fait l'ogject d'une enquête pour "organisation frauduleuse d'insolvabilité", "blanchiment" et "abus de biens sociaux".