#Jadapose: un hashtag ignoble se moque du viol d’une jeune adolescente

Publié le Dimanche 13 Juillet 2014
#Jadapose: un hashtag ignoble se moque du viol d’une jeune adolescente
#Jadapose: un hashtag ignoble se moque du viol d’une jeune adolescente
Le hashtag #Jadapose s’est rapidement répandu sur twitter, après que la photo d’une adolescente étasunienne de 16 ans, Jada, venant de subir un viol, soit devenue virale - occasionnant de nombreux « mèmes » dégradants. Jada a quant à elle choisi de ne pas se cacher, et de faire partager son expérience sur une chaine nationale de télévision.
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Violée une deuxième fois. C’est lors d’une soirée a priori anodine que Jada, droguée à son insu, a été la cible d’une tournante par des individus dont un seul a été pour l’heure identifié. Mais non content de commettre cet acte ignoble, des complices ont pris des photos de la victime, le corps inanimé sur le sol. Photos qui se sont retrouvées sur internet - et sont devenues virales. Devant le choc de ce buzz des plus glauques, elle a choisi de parler de ce qui lui est arrivé à la télévision nationale américaine.

#JadaCounterPose monte en réaction à #JadaPose

« Je n’avais aucun contrôle, je ne pouvais pas dire non. Je n’ai dit à personne d’enlever mes vêtements, et de faire ce qu’ils m’ont fait », a témoigné Jada, qui retenait ses larmes. Elle explique que si sa réputation est aujourd’hui « finie », elle ne se cachera pas. Sur internet, beaucoup de messages s’indignaient de l’existence du hashtag #Jadapose, qui a d’ailleurs rapidement été concurrencé par #JadaCounterPose.

Voici un petit florilège des réactions sur le réseau social:

Arrêtez de cacher les visages des gens qui se jouent d’elle! Exposez-les! Ils ont choisi cela, Jada elle, n’a pas choisi.

De nombreux messages comme celui-ci invitait les internautes à dénoncer à twitter, les mèmes avec le hashtag #Jadapose.

Ces féministes ont adopté une autre stratégie: provoquer un mème qui soit synonyme de force « comme Jada », de solidarité et de respect.

D’autres messages de soutien comme cet homme avec une pancarte invitait à « apprendre au garçons qu’ils ne sont pas titulaires du corps des femmes ».