Georges Tron : nouvelle plainte pour harcèlement

Publié le Mardi 11 Octobre 2011
Georges Tron : nouvelle plainte pour harcèlement
Georges Tron : nouvelle plainte pour harcèlement
L'ancienne attachée parlementaire de Georges Tron porte plainte pour harcèlement moral. L’élu avait déjà été mis en examen en juin pour viol et agressions sexuelles sur deux employées municipales.
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Lucile Mignon, ancienne attachée parlementaire de Georges Tron, ex-député maire de Draveil (Essonne) vient conforter les accusations qui pèsent sur l’élu depuis le mois de juin et a déposé une plainte vendredi pour harcèlement moral contre l’ancien secrétaire d’Etat à la Fonction publique. Georges Tron avait été mis en examen le 22 juin dernier pour viol et agressions sexuelles en réunion après les accusations de deux ex-employées municipales.

Lucile Mignon s’est présentée d’elle-même aux enquêteurs de la police de Versailles en charge du dossier. Jusque-là, cette femme de 41 ans avait soutenu le député maire dans cette affaire. Elle souhaite désormais dénoncer les représailles dont elle se dit victime à la mairie de Draveil où elle est encore salariée. Comme le rapporte Le Parisien, elle affirme en effet qu’après avoir été solidaire de l’élu, elle est devenue « gênante ». « J’ai été rétrogradée en mairie, effacée de l’annuaire de la municipalité, j’ai été placardiséeJ’ai perdu ma dignité », raconte-t-elle. Elle confie par ailleurs avoir été elle-même victime d’abus par son patron, déclarant dans sa plainte avoir subi « un massage des pieds » de la part de Georges Tron et confortant ainsi les plaintes déposées par deux ex-employées municipales en juin.

Placée en garde à vue en juin dernier, Lucile Mignon n’avait rien déclaré à l’encontre de Georges Tron alors même qu’une des ex-employées du maire de Draveil l’accusait d’avoir été témoin de certains abus qu’aurait commis Georges Tron. Aujourd’hui, l’ancienne attachée parlementaire reconnaît qu’elle a « menti pendant 5 ans » alors qu’elle était « sous l’emprise de Georges Tron ». « Aujourd’hui je n’ai plus rien à perdre, j’ai même tout perdu », déclare-t-elle.
C’est désormais au parquet d’Evry de décider de joindre ou non cette plainte au dossier principal.

Source : Le Parisien

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