Prisca : une jeune femme poignardée à mort par son ex-petit ami

Publié le Mercredi 23 Novembre 2011
Prisca : une jeune femme poignardée à mort par son ex-petit ami
Prisca : une jeune femme poignardée à mort par son ex-petit ami
Prisca, une jeune femme de 18 ans, a été retrouvée morte poignardée hier, dans un parc de Villemoisson-sur-Orge (Essonne). Son ex-petit ami s’est rendu aux policiers avant-hier.
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C’est dans un bosquet d’un parc de Villemoisson-sur-Orge (Essonne) que le corps sans vie de Prisca a été retrouvé hier par les enquêteurs. Une scène d’une « rare violence » relate même un policier au Parisien. Prisca, une jeune femme de bientôt 19 ans, a en effet été poignardée à mort par son ex-petit ami, avant que celui-ci ne se rende lundi soir au commissariat de Choisy-le-Roi (Val-de-Marne). Selon un enquêteur, « il semblerait qu’un membre de sa famille l’ait convaincu de venir se constituer prisonnier ». C’est là que ce jeune majeur de 18 ans, habitant le XXe arrondissement de Paris, aurait donné sa version des faits. Il explique qu’après avoir donné rendez-vous à Prisca le 14 novembre à la gare d’Epinay-sur-Orge pour « discuter », il l’aurait « blessée » d’un coup de couteau à la suite d’une altercation. Il a ensuite déclaré à la police ne plus « avoir de nouvelles » depuis ce jour-là.

Mais pour les enquêteurs, le discours du jeune homme ne tient pas : « au vu des traces de couteau qu’il y avait sur le corps, on peut difficilement imaginer qu’il ne s’agit que d’une dispute qui a mal tourné » confie l’un d’eux. Une autopsie du corps de Prisca a donc été pratiquée ce matin pour déterminer s’il s’agit d’un meurtre ou de violences volontaires ayant entrainé la mort.
Placé en garde à vue depuis lundi soir, le meurtrier présumé a donc été transféré hier à la sureté départementale de l’Essonne et sera présenté aujourd’hui devant le parquet d’Evry. Déjà connu des services de police pour des faits de violence simple et de stupéfiants, ce jeune homme n’est en revanche pas récidiviste puisque son casier judiciaire ne mentionne aucune violence aggravée ou agression sexuelle.

Alexandre Roux

(Source : Le Parisien)

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