Tinder: les hackers pouvaient savoir exactement où vous habitez

Publié le Samedi 22 Février 2014
Tinder: les hackers pouvaient savoir exactement où vous habitez
Tinder: les hackers pouvaient savoir exactement où vous habitez
Tinder, l’application de rencontres pour smartphone, peut-il être détourné par des hackers mal intentionnés ? Une faille, basée sur la géo-localisation, permettait jusqu’il y a peu de savoir à tout moment votre position précise, épier vos faits et gestes, voire en déduire précisément où vous habitez. Ce qui est plus de l’ordre de l’oubli de la part des développeurs de l’application, interroge sur les dérives possibles que pourrait occasionner une utilisation frauduleuse de cette fonction, présente sur de nombreux smartphones.
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Le fait est désormais établi: les smartphones nous suivent partout. Non seulement un nombre croissant de la population en est équipé, mais en plus nous avons tendance à ne jamais nous en séparer - même au lit, puisque 1 Français sur 5 dormirait avec son smartphone à côté de son lit. Le fait est que, si notre téléphone ne nous quitte plus, il devient aussi de plus en plus facile d’épier nos faits et gestes, pour peu que l’on ait quelques connaissances en la matière (et que l’on soit mal intentionné).

Les hackers pouvaient « trianguler » leurs victimes avec trois profils Tinder

Un phénomène amplifié par le développement des applications sociales telles que Tinder. Mieux qu’un site de rencontre, et gratuite, cette application vous met en relation avec votre âme soeur, en ne vous montrant que ceux ou celles dont le profil vous correspond, ainsi que la distance qui vous sépare. Et c’est là d’où venait le problème: en créant trois comptes sur l’application, et en lui donnant trois adresses différentes dans une même ville, il devenait possible de mesurer la distance séparant le hacker de sa victime depuis trois points différents, et donc de connaître avec précision son emplacement.

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Depuis, la faille a été corrigée. Mais l’existence de ce type de failles invite à la prudence quant aux fonctions de géolocalisation - qu’il est peut-être préférable de désactiver manuellement lorsque l’on ne les utilise pas. D’autant que c’est la deuxième fois qu’un tel exploit a été découvert sur la même application - une vulnérabilité similaire étant apparue en juillet 2013.