Une femme, un métier : la Banque privée

Publié le Mardi 21 Septembre 2010
 Lazard
Par Lazard
Une femme, un métier : la Banque privée
Une femme, un métier : la Banque privée
Aurélia V. est Banquier Privé au sein du département Gestion de Fortune d’une société de gestion française de grande renommée. Elle a toujours travaillé dans la Gestion de Patrimoine et nous raconte sa passion et sa vocation pour ce métier qui la motive et l’épanouit chaque jour.
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« J’ai toujours été attirée par le métier de la Gestion Privée où l’on crée un climat de confiance et des liens forts avec nos clients sur la durée. Par ailleurs, l’approche patrimoniale et financière que nous proposons, les conseils que nous préconisons, nous confrontent au quotidien avec les marchés financiers, l’actualité économique, juridique et fiscale qui constituent pour moi un environnement attrayant et stimulant.

Mon métier au sein de la Banque Privée consiste notamment à identifier de nouveaux clients et à les rencontrer pour les convaincre de déposer tout ou partie de leurs actifs financiers dans un établissement qui saura répondre à leurs objectifs et contraintes de gestion. Il s’agit donc de faire preuve de rigueur et d’organisation dans une démarche commerciale de plus en plus concurrentielle. Par ailleurs, le premier rendez-vous est crucial où les qualités d’écoute, d’empathie et de pédagogie sont essentielles pour bien cerner les objectifs du client et y répondre de manière précise et adaptée.

La démarche de prospection « dans le dur » n’est pas toujours facile mais est tellement gratifiante lorsque je parviens à décrocher un rendez-vous avec un entrepreneur débordé par la cession de son entreprise ! J’aime particulièrement ce premier rendez-vous où je dois convaincre, écouter et inviter mon interlocuteur à se confier pour ensuite me permettre de travailler sur une proposition d’investissement sur-mesure, qui saura répondre à ses objectifs de gestion. »

Cette proposition de gestion marque souvent le début d’un processus finalement assez long (parfois plusieurs mois) à l’issue duquel le prospect devra choisir un banquier pour gérer son patrimoine dans la durée avec comme objectif courant à terme : la transmission à ses enfants. Le travail en équipe avec un gestionnaire de portefeuille et un ingénieur patrimonial est essentiel pour présenter un projet d’investissement pertinent et instaurer une relation de confiance.

Aurélia se souvient d’un prospect devenu client qui lui déclarait : « j’ai décidé de vous rejoindre parce qu’au-delà des performances de vos fonds et de la qualité de votre gestion, je me sens en confiance et je ressens une démarche réelle dans votre approche très pédagogue et tournée vers mes objectifs personnels. »  

« Cette confidence est pour moi une vraie récompense et fait toute la richesse de cette fonction. Parce qu’au-delà des performances financières et des objectifs de développement, le métier de Banquier Privé est d’abord un métier où la dimension humaine est essentielle, la communication primordiale et la réactivité indispensable pour satisfaire un client et l’accompagner dans la durée. Cela fait maintenant treize ans que j’exerce cette fonction. J’ai également eu la chance de la poursuivre dans un environnement anglo-saxon. J’ai en effet passé cinq ans à Londres où j’étais en charge de développer la clientèle francophone, essentiellement des financiers exigeants, très peu disponibles et difficiles quand il s’agissait de négocier la tarification… Ce fut une expérience très enrichissante, où j’ai fait mes armes en quelque sorte et qui m’a confortée dans mon choix. Aujourd’hui, l’enrichissement relationnel et le contact avec les marchés m’apportent une stimulation quotidienne et ne laissent aucune place à la routine. Je n’ai clairement pas fait le tour de mon métier à travers lequel je souhaite continuer à rencontrer et convaincre encore de nombreux prospects, qui deviendront des clients heureux et qui me recommanderont de nouvelles relations. »

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