Crise européenne : Barack Obama demande un « plan immédiat »

Publié le Jeudi 07 Juin 2012
Crise européenne : Barack Obama demande un « plan immédiat »
Crise européenne : Barack Obama demande un « plan immédiat »
Dans cette photo : Barack Obama
À deux semaines du G20 au Mexique, Barack Obama multiplie les rencontres avec ses partenaires européens pour les inciter à adopter « un plan immédiat » face à la crise de la zone euro.
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Alors qu’il est entré en campagne électorale début mai, Barack Obama s’inquiète des répercussions que pourrait avoir la crise qui secoue la zone euro sur l’économie américaine. Afin d’endiguer les potentiels effets néfastes de cette crise outre-Atlantique, le président américain multiplie les contacts avec ses homologues européens, les incitant à adopter d’urgence un « plan immédiat ». Ainsi, mardi et mercredi, M. Obama s’est successivement entretenu avec David Cameron, le Premier ministre britannique, la chancelière allemande Angela Merkel et Mario Monti, président du Conseil italien.

Selon la Maison Blanche, ces discussions ont été l’occasion pour M. Obama d’évoquer la nécessité d’adopter des mesures pour renforcer la zone euro. « Les dirigeants se sont accordés sur l'importance de mesures à prendre pour renforcer la résistance de la zone euro et la croissance en Europe et dans le monde, et se sont mis d'accord pour rester en contact » à l'approche d'un sommet du G20 au Mexique les 18 et 19 juin, a rapporté le porte-parole de la Maison Blanche Jay Carney. « Nous espérons que des mesures accélérées seront prises par l'Europe dans les prochaines semaines », a-t-il ajouté.

Barack Obama voit d’un mauvais œil la tourmente financière dans laquelle est plongée l’Europe : alors que les chiffres du chômage aux Etats-Unis sont médiocres pour le mois de mai et que les créations d’emplois en avril sont revues à la baisse, la crise de la zone euro est une ombre de plus à la réélection du président américain en novembre prochain. Une santé économique américaine en berne, que M. Obama a attribuée aux « vents contraires » venus de la zone euro, le premier client des Etats-Unis à l'exportation, où la croissance est désormais nulle et où le chômage atteint un taux record de 11% en moyenne.

Au cours d'une conférence téléphonique mardi des ministres des Finances du G7, les Européens ont promis à leurs partenaires d'agir « rapidement » contre la crise de la dette.

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