Référendum grec : « Pas une fin en soi » pour Papandréou

Publié le Jeudi 03 Novembre 2011
Mardi, Georges Papandréou provoquait la stupeur en annonçant la tenue d’un référendum sur le plan de sauvetage européen décidé quelques jours plus tôt. Cet après-midi, le Premier ministre grec a fait marche arrière, affirmant que cette idée n’était pas « une fin en soi ».
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Après avoir annoncé, mardi, à la surprise générale, sa volonté de soumettre le plan de sauvetage de la Grèce au vote du peuple, Georges Papandréou s’est dit prêt, aujourd’hui, à retirer son projet de référendum. Si ce matin, le Premier ministre soutenait que le référendum serait organisé en décembre, le discours de cet après-midi était beaucoup plus nuancé, Georges Papandréou affirmant que cette idée « n’était pas une fin en soi ».

A l’issue d’un conseil des ministres extraordinaire, au cours duquel il a obtenu le soutien du chef de file de l'opposition conservatrice, il a réaffirmé sa volonté de conserver ses fonctions, malgré les appels à sa démission, jusqu’au vote de confiance du Parlement vendredi. Selon des responsables présents, le chef du gouvernement grec « a estimé que sa démission et la tenue d'élections anticipées mèneraient à la sortie de la zone euro et préfère négocier avec l'opposition ».

Ilias Mossialos, un porte-parole du gouvernement socialiste, a pour sa part déclaré que le Premier ministre était prêt à avoir « une discussion sérieuse » avec l'opposition sur la formation d'un gouvernement de transition qui approuverait le second plan de sauvetage décidé à Bruxelles le 27 octobre.

Crédit photo : AFP

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