Un kakebo pour mieux gérer son argent

Publié le Mercredi 31 Août 2011
Un kakebo pour mieux gérer son argent
Un kakebo pour mieux gérer son argent

Très répandu au Japon, un kakebo est un livre de comptes tenu par la maîtresse de maison. Avec « Mon kakebo 2012 » paru chez Flammarion, l’essayiste Dominique Loreau en propose une version adaptée au mode de vie occidental. Mais l’objectif reste inchangé : respecter son budget et réaliser des économies.

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Un kakebo, késako ?

Avec la fin des congés estivaux, suivie de près par la rentrée des classes, vient le temps des bonnes résolutions. Parmi celles-ci, figure souvent la promesse d’épargner et de mieux gérer son argent. Un engagement difficile à tenir, mais cette année, munis de votre kakebo, vous n’aurez pas d’excuse en cas d’échec.
Au Japon, les maîtresses de maison ne se séparent pas de ce petit cahier-agenda signifiant littéralement « livre de comptes ménager » et sur lequel elles reportent toutes les dépenses du ménage. Convaincue de son utilité, l’essayiste Dominique Loreau en propose depuis deux années, une version adaptée à notre mode de vie : « Mon Kakebo », chez Flammarion.
Et pour cause, un tel outil permet non seulement de planifier très précisément son budget, mais également de réaliser quelques économies. Il aide à savoir ce que nous gagnons, ce que nous dépensons et à connaître à tout moment la somme d’argent dont nous pouvons disposer. L’ouvrage propose d’ailleurs de tenir deux types de relevés :
Les dépenses du quotidien en argent liquide,
- Les transactions bancaires (émissions de chèques, cartes bancaires, virements, prélèvements automatiques, remboursements, mouvements des crédits…).

Un exercice de développement personnel

Tenir un kakebo est un bon moyen d’acquérir une sérénité financière. Il évite le stress de devoir à faire face à des finances confuses, compliquées ou inexistantes, menant parfois aux découverts. C’est également un exercice de discipline personnelle. Reporter chaque jour ses dépenses exige en effet rigueur et constance.
Mais malgré le caractère astreignant de l’outil, il séduit rapidement par les économies qu’il permet de réaliser. Selon Dominique Loreau, toute personne tenant un kakebo réalise environ 10 % d’économie sur son budget. En effet, l’argent devenant une valeur de plus en plus virtuelle (carte bancaire, chèques, transactions sur Internet, etc.), le fait de consigner de sa propre main ce que l’on a gagné ou dépensé responsabilise. Ainsi, le kakebo engendre une prise de conscience de son mode de vie. Noter noir sur blanc ce que l’on gagne et dépense incite à analyser ses priorités, et invite à plus de lucidité concernant les dépenses superflues.

Le kakebo en pratique

A condition d’y consacrer quelques minutes quotidiennement, « Mon kakebo 2012 » évite de longues et pénibles heures de comptabilité. Simple d’utilisation, les différentes rubriques permettent de reporter les dépenses du jour, prévues ou non, mais aussi de dresser un rapide bilan. De plus, les événements importants de l’année (mariage, vacances, projets, etc.) peuvent être reportés sur le calendrier prévu à cet effet.
Ce kakebo français est enfin agrémenté de quelques conseils de l’auteur, parmi lesquels :
Retirer une somme d’argent fixe pour les dépenses quotidiennes et à dates régulières,
Se fixer une somme minimale pour les dépenses par carte bancaire (plus on dépense en espèces, moins il y a de comptes à tenir et de relevés de banques à éplucher),
Toujours avoir dans son sac un petit carnet pour pouvoir noter en détail la moindre de ses dépenses (plus on veut économiser, plus il faut être précis),
Prévoir un budget mensuel et un budget annuel. Selon certains experts en gestion personnelle, l’idéal serait de dépenser 50 % de ses revenus pour les nécessités de base (loyer, gaz, électricité, téléphone, impôts, nourritures, assurances…), 25 % pour soi (loisirs, éducation, etc.) et 25 % pour l’épargne.

« Mon kakebo 2012 » de Dominique Loreau chez Flammarion. 12,90 euros.

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