Conduire sa voiture par la pensée, un rêve devenu réalité

Publié le Jeudi 07 Novembre 2013
Conduire sa voiture par la pensée, un rêve devenu réalité
Conduire sa voiture par la pensée, un rêve devenu réalité
Un jeune ingénieur, formé en Hollande, a peut être récemment inventé l’ultime voiture du futur. Un engin volant ? Non, trop classique. Son prototype, lui, se conduit avec le cerveau.
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La voiture du futur ? Un siècle que les hommes s’échinent à l’imaginer faisant de l’industrie automobile l’un des secteurs industriels les plus innovants. Un dynamisme qui manifestement n’est pas prêt de s'essouffler, comme en atteste l’enchaînement récent de projets les plus ambitieux les uns que les autres: voitures volantes, auto sans chauffeur (dont la fameuse Google Car) ou propulsée à l’air comprimé et désormais, véhicule commandé par la pensée. Innovation des plus surprenantes, tout le monde en conviendra.

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La force mentale au coeur de la conduite du futur

Le prototype en question est tout droit sorti de l’imagination d’Alejo Bernal, ingénieur fraîchement diplômé de la Design Academy Eindhoven au Pays-Bas et pourrait être, selon les dires de son heureux concepteur, conduit par la seule force du mental. De quoi rappeler aux fans de Clint Eastwood son film d’action très 1980’s « Firefox, l’arme absolu » qui met en scène un avion de chasse expérimental lui aussi manipulable par la pensée.

Une commercialisation qui n’est pas pour tout de suite

Seulement au stade de prototype et en version miniature pour l’instant, cette voiture au design futuriste n’est pas des plus simples à conduire. En effet, le « chauffeur » doit se munir d’un casque qui mesure l’activité électrique du cerveau par des électrodes, convertie ensuite en signaux indiquant à l’automobile d’avancer. Le plus dur étant alors de se concentrer pendant un temps suffisamment long pour que le véhicule se déplace. « Plus vous essayez de vous concentrer, plus l’intensité des signaux sera importante. Une fois le niveau maximum de concentration atteint, vous devrez le tenir durant 7 secondes pour que le véhicule commence à avancer », explique ainsi Alejo Bernal. Difficile, dès lors, d’imaginer dans une futur proche la commercialisation d’un tel engin. Une chose est sûre, si une telle technologie était adoptée par les constructeurs, il serait, plus que jamais, vital de suivre la consigne de “ne pas s’adresser au conducteur”.

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