Régime : se peser mais pas trop

Publié le Vendredi 20 Juillet 2012
Régime : se peser mais pas trop
Régime : se peser mais pas trop
Régime et balance sont invariablement associés, pas question d’en faire un sans en avoir une. Certes, il est important et motivant de mesurer l’évolution de son poids mais attention à ne pas devenir dangereusement accroc à la pesée au point d’en perdre la raison. Vous iriez alors à l’encontre du but recherché. Explications.
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Le poids, mais pas que...

C’est un paramètre parmi d’autres qui permet de mesurer l’efficacité de la modification des habitudes alimentaires. Il est évident que les efforts doivent tôt ou tard se matérialiser par des chiffres. Et quoi de plus simple que de se peser ! Il ne faut toutefois pas oublier que le plus important est de perdre de la masse grasse et non de la masse tout court, et notamment de la masse musculaire. Il existe d’ailleurs maintenant des balances qui permettent de faire la distinction entre les différents tissus du corps et de donner une indication sur votre composition corporelle. Bien qu’approximative, cette donnée est un témoin plus intéressant que le simple poids. A quoi bon perdre plus de muscles que de gras et se retrouver flasque et sans tonus ?
Il faut également savoir que le muscle est trois fois plus dense que la graisse. Il est ainsi assez facile, avec un simple mètre et à défaut de balance perfectionnée, de vérifier l’évolution de votre rapport muscle/gras : si vous avez perdu des centimètres un peu partout (taille, cuisse, bras) sans avoir perdu de poids pour autant, c’est que vous vous êtes renforcé musculairement…et c’est tout bénef !

Le muscle, une usine à brûler les graisses

Eh oui, ce sont eux qui consomment de la graisse pour travailler et se contracter ! Donc sans muscles, pas de perte de poids, c’est aussi simple que cela. Ceci explique qu’un régime hypocalorique qui ne se préoccupe que du poids sans tenir compte de la masse musculaire soit un régime voué à l’échec et à l’effet rebond assuré.
En effet, moins on mange et moins le corps consomme, il s’adapte et devient économe, ce sont les vestiges de siècles marqués par la famine. Ce phénomène met un certain temps à se mettre en place, c’est la raison pour laquelle on assiste à des résultats parfois spectaculaires au cours des premiers jours et semaines d’un régime hypocalorique. Passée cette phase d’adaptation, le corps va toutefois mettre à profit le moindre écart pour faire ses petites réserves, c’est son moyen de lutter contre la disette et c’est d’ailleurs ce qui nous a permis de traverser les millénaires ! Heureusement, nous sommes aujourd’hui bien loin de ces considérations.

Misez sur le durable

Quoi qu’il en soit au fil du temps, les régimes ont eu pour conséquence de fausser nos rapports avec la perte de poids. Ainsi, une « coachée » qui ne perd pas chaque semaine ses 500 grammes ou plus est désormais au bord du désespoir. Or, s’il est relativement facile de fondre rapidement, il est bien plus difficile de maintenir cette perte de poids. Pourtant, là est le but, non ?
Le seul moyen de perdre durablement des kilos est donc d’adopter une alimentation équilibrée couplée à la pratique de la musculation notamment (chacun à son niveau bien sûr !), et d’une activité physique, pour une sensation de mieux-être général.

Cela peut toutefois prendre un peu plus de temps que ce que vous imaginiez, mais peu importe. Ne soyez pas obnubilée par la balance, contentez-vous d’une pesée par semaine et toujours dans les mêmes conditions. Ce sera un des témoins de vos progrès, mais attention, il n’existe pas de règle, chacun perd à son rythme, et il n’est pas rare d’alterner périodes de perte et phases de stagnation.

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Crédit photo : Photodisc

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