La pâtisserie, "bonne" solution contre la dépression ?

Publié le Vendredi 12 Juillet 2013
La pâtisserie, "bonne" solution contre la dépression ?
La pâtisserie, "bonne" solution contre la dépression ?
Des pâtisseries éphémères débarquent pour l'été au Royaume-Uni. Leur concept ? Créer un espace de dialogue autour de la dépression tout en goûtant aux cupcakes. La créatrice de « The Depressed Cake Shop » en est en effet persuadée : pâtisser apaise l'âme.
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Début août, le Depressed Cake Shop (la boutique de gâteaux déprimés) ouvrira ses portes à Londres, Glasgow, Derby, Cardiff et dans le Nord du Yorkshire. Des pâtisseries éphémères au concept bon pour le moral : tout en goûtant aux sucreries, les gourmands seront amenés à dialoguer autour de la dépression. Et les fonds récoltés, eux, seront reversés aux associations dédiées aux maladies mentales. Pour la créatrice, Emma Thomas, alias Miss Cakehead, « la pâtisserie fait dialoguer les gens ». Et elle aimerait ainsi que le Depressed Cake Shop devienne « une plate-forme de discussion unique pour mener à la prise de conscience ».

« Transformer quelque chose de destructeur en quelque chose de constructif »

Si le lien entre maladie mentale et pâtisserie n’a jamais été avéré scientifiquement, beaucoup en effet trouvent en cuisinant un certain apaisement. Le Guardian rappelle ainsi qu’une légende de la cuisine anglaise, Marry Berry avait déclaré : « Si vous vous sentez déprimé, un peu de pétrissage peut vous aider... ». Et elle n’est pas la seule à ressentir ces bienfaits. Le chef anglais John Whaite, qui a connu des périodes de dépression, trouve en la pâtisserie une manière de « transformer quelque chose de destructeur en quelque chose de constructif. Et à la fin, vous avez quelque chose dont vous êtes fier, à manger et à montrer ». La romancière Marian Keyes, enfin, auteure de Saved by cake, raconte comment elle a lutté contre la maladie grâce à la cuisine : « Mon choix était parfois : "je peux me tuer ou bien faire une douzaine de cupcakes". Je choisissais de faire les gâteaux et de me tuer le lendemain. »

« Des séances de thérapie par la pâtisserie »

La créatrice Emma Thomas a bien conscience que ces bienfaits n’ont pas été prouvés : « Aucune recherche scientifique n’explique pourquoi ou comment cuisiner aide à se sentir mieux, et ce n’est certainement pas un remède à la dépression. Mais cela peut être thérapeutique et aider beaucoup de gens », a-t-elle ainsi expliqué au Guardian. Mais avec les fonds récoltés, la créatrice espère aussi financer des séances de « thérapie » par la pâtisserie. Elle précise d’ailleurs sur son site : « Nous recherchons toujours plus de pâtissiers pour lever des fonds, et des gens pour accueillir des initiatives similaires partout dans le monde ! »

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