Comportement de l'enfant : importance du contact père-bébé

Publié le Vendredi 20 Juillet 2012
Comportement de l'enfant : importance du contact père-bébé
Comportement de l'enfant : importance du contact père-bébé
La présence affectueuse d'un père dès les premiers mois de vie d'un nourrisson aurait un impact positif sur son comportement à un an et après. C’est ce que révèle une récente étude britannique publiée dans le « Journal of Child Psychology and Psychiatry ».
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Les enfants ayant des pères affectueux auraient moins de problèmes de comportement. C’est en substance les conclusions d’une étude réalisée par des chercheurs de l'Université d'Oxford et publiée dans le « Journal of Child Psychology and Psychiatry ». En effet, selon celle-ci, la présence du père dès les premiers mois de vie de son enfant a un impact non négligeable sur la suite de sa vie.

« Nous avons découvert que les enfants dont les pères avaient davantage de contacts avaient de meilleurs résultats, avec par la suite moins de problèmes de comportement chez leurs enfants. A l'inverse les troubles du comportement étaient plus nombreux lorsque les pères étaient plus distants, perdus dans leurs pensées ou avaient moins de contacts », explique ainsi le docteur Paul Ramchandani qui a dirigé l'étude.

Les conclusions ont par ailleurs montré que la présence ou non du père avait plus d’incidence chez les garçons que chez les filles. Un phénomène qui « pourrait laisser entendre que les garçons sont plus susceptibles d'être influencés par leur père dès leur plus jeune âge », analyse le docteur Ramchandani. Toutefois, le chercheur préfère rester prudent, relevant que le mécanisme est encore inexpliqué.

En outre, si la plupart des recherches menées jusqu’à présent s’intéressaient surtout au rôle des mères, cette étude « apporte une nouvelle pierre à un faisceau grandissant de preuves suggérant qu'une intervention précoce auprès des parents peut avoir un impact positif sur le développement de l'enfant ».

Pour les besoins de l’étude, 192 familles avaient été recrutées dans deux maternités britanniques, et vues à deux reprises : l'une lorsque le bébé avait trois mois et la seconde à un an. Les chercheurs avaient ensuite classé les comportements problématiques des nourrissons en trois sous-groupes : oppositionnel, agressif et hyperactif.

Crédit photo : iStockphoto

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