Working Dads : un père sur deux est tenté par le télétravail

Publié le Mercredi 12 Décembre 2012
Working Dads : un père sur deux est tenté par le télétravail
Working Dads : un père sur deux est tenté par le télétravail
Les pères actifs se verraient bien passer plus de temps à la maison. D'après une grande enquête CSA-Terrafemina, 46% d'entre eux pourraient choisir le télétravail pour améliorer leur vie de famille, et 63% aimeraient pouvoir aménager leurs horaires pour passer plus de temps avec leurs enfants. Un changement de mentalité qui soulève pourtant des freins et des interrogations. Le marché du travail est-il prêt à soutenir ces « Working Dads » ?
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Le « pater familias » qui rentre du travail à 21 heures et met les pieds sous la table une fois les enfants couchés n’est peut-être plus de ce monde. En tout cas, il se retrouve fortement concurrencé par des papas presque poules beaucoup plus impliqués et préoccupés par la vie familiale. C’est ce que semble indiquer l’étude « Working Dads »* réalisée par l’institut CSA et Terrafemina, qui s’est intéressée à l’articulation vie pro/vie perso des papas. Quelques mois après les résultats de notre première enquête « Working Mums » auprès des mères actives, on ne peut que se réjouir de quelques changements de paradigmes chez les pères interrogés !

working dads

Temps partiel, télétravail ou aménagement d’horaires ?

Ceux-ci se montrent en effet envieux de trouver plus de temps à consacrer à la vie de famille : 30% des pères seraient ainsi tentés par un temps partiel s’ils en avaient la possibilité. Mais ils sont encore plus nombreux à plébisciter la solution du télétravail (46%) et des aménagements d’horaires (63%). Mais dans la pratique, ces bonnes intentions semblent freinées par des mentalités un peu moins avancées : 43% des pères affirment que prendre un temps partiel est mal perçu par l’entourage professionnel. Un frein culturel auquel s’ajoutent d’autres raisons plus conjoncturelles : des postes qui ne permettent pas la même progression, des raisons financières, un type d’activité non compatible avec un temps partiel.

Résultat : si les papas d’aujourd’hui affichent une motivation réelle pour s’adapter davantage à la vie familiale, reste que l’arrivée de bébé continue d’avoir beaucoup plus d’impact sur la vie professionnelle de la maman que du papa. Seuls 19% des pères ont le sentiment qu’être père de famille rend plus difficile l’évolution professionnelle, contre 57% des mères actives.

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*Étude « WAD/Working Dads : L’articulation des vies professionnelle et familiale », réalisée par l’Institut CSA en partenariat avec Terrafemina en deux volets, du 29 août au 21 septembre 2012. Un volet quantitatif auprès de 310 pères actifs interrogés par téléphone, un volet qualitatif via un forum en ligne de 16 pères actifs de profils variés (en couple, seul, avec conjointe qui travaille ou non). Les résultats détaillés de cette étude en souscription sont disponibles auprès de l’institut CSA ou de la rédaction de Terrafemina.

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