PMA, GPA : Nicolas Sarkozy s’inquiète pour la "traçabilité des enfants"

Publié le Jeudi 07 Mars 2013
PMA, GPA : Nicolas Sarkozy s’inquiète pour la "traçabilité des enfants"
PMA, GPA : Nicolas Sarkozy s’inquiète pour la "traçabilité des enfants"
Dans cette photo : Nicolas Sarkozy
Silencieux jusqu'alors sur les questions de la PMA et de la GPA soulevées par le projet de loi sur le mariage pour tous, Nicolas Sarkozy s'est exprimé dans le cadre d'une longue interview à l'hebdomadaire Valeurs Actuelles. Il a ainsi fait part de son inquiétude concernant la « traçabilité des enfants » et a indiqué que le gouvernement actuel pourrait le contraindre à revenir sur le devant de la scène politique.
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« La traçabilité des enfants, qu’est-ce qu’on en fait ? » C’est la question posée par l’ancien chef de l’État, Nicolas Sarkozy, lors d’une interview à l’hebdomadaire Valeurs Actuelles paru ce jeudi, dans laquelle il aborde le projet de loi sur le mariage pour tous. « Les Français sont moins en colère qu’effrayés, a-t-il avancé. Quand on pense que le sujet du moment c’est la traçabilité du bifteck. Tout le monde veut savoir s’il y a du cheval dans ce qu’on mange », a-t-il rappelé. Et d’ajouter : « Avec leur mariage pour tous, la PMA, la GPA, bientôt, ils vont se mettre à quatre pour avoir un enfant ; Et le petit, plus tard, quand il demandera  qui sont ses parents, on lui répondra "désolé, il n’y a pas de traçabilité" ».   

Contraint de revenir en politique « pour la France »

Le titre de droite consacre une longue interview à l’ex-président. L’occasion pour ce dernier de critiquer la politique de son successeur François Hollande et de faire savoir qu’il pourrait être amené à revenir sur le devant de la scène, non par envie mais par obligation « pour la France. Il y aura malheureusement un moment où la question ne sera pas "avez-vous envie ? " mais "aurez-vous le choix ?" Dans ce cas, je ne pourrais pas continuer à me dire : je suis heureux, j’emmène ma fille à l’école et je fais des conférences partout dans le monde. Dans ce cas, effectivement, je serai obligé d’y aller. Pas par envie. Par devoir. Uniquement parce qu’il s’agit de la France. »