"J'arrête de râler 21 jours" : relevez le défi !

Publié le Mardi 22 Avril 2014
"J’arrête de râler 21 jours" : relevez le défi !
"J’arrête de râler 21 jours" : relevez le défi !
Les challenges personnels sont à la mode : " l'année prochaine, je fais le marathon ! ", " ce mois-ci, j'arrête de boire, fumer, manger du sucre, acheter en ligne, me ronger les ongles... ". Christine Lewicki, coach et accessoirement mère de trois enfants, s'est un jour lancé ce défi fou : Et si j'arrêtais de râler ? Après un chemin ardu vers la rédemption, sa vie a changé. 21 petits jours pour bouleverser votre existence : saurez-vous relever le défi ? Prêtes ? Go !
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Nous râlons tous en moyenne de 20 à 70 fois par jour. Du matin (« Encore en retard ! », « Mais mets tes chaussures ! Non, dans le bon sens mais viiiite ! », « Foutu métro encore en panne ! », « Oh non, plus de café... M’étonne pas, il oublie toujours d’en racheter ! ») au soir (« Pfff je suis crevée ! », « Quelle journée de m**** », « Combien de fois je vous ai dit où se trouvait le panier à linge sale ? »), nous râlons sans discontinuer et sans même nous en rendre compte. Résultat, nous dégageons une incroyable énergie négative totalement stérile qui ne nous apporte rien si ce n’est d’accentuer un sentiment de persécution toxique pour nous-mêmes.

Pour cette raison, Christine Lewicki a tenté l’expérience d’arrêter de râler un jour, puis deux… puis 21, seuil à partir duquel l’organisme est prêt à se débarrasser d’une habitude pour la remplacer par une autre. Sachez-le, le chemin sera long, non sans embûche, mais au bout, vous gagnerez une sérénité et la gratitude de vos proches trop heureux de n’avoir plus à supporter vos hurlements et/ou soupirs devenus continuels.

Les situations à risque

Apprenez à anticiper les situations les plus propices aux ronchonnements et autres coups de sang selon votre seuil d’extériorisation de vos frustrations. Parmi les contextes ou interlocuteurs susceptibles de vous faire craquer, on trouve :

1. Les enfants, leurs questions répétitives, leur bipolarité irraisonnée, leur désorganisation notoire…

2. Les collègues et toutes les situations de bureau dans leur ensemble

3. Les transports et leurs joyeux imprévus

4. Les concubins, leur chouette bazar et gestion anarchique du planning familial

5. Les ordinateurs, machines à laver et toute chose plus ou moins électronique

6. La voiture

Il y en a bien sûr beaucoup d’autres mais notre propos n’est évidemment pas ici de pointer du doigt les petites exaspérations du quotidien mais bien de comprendre comment lutter contre elles voire, mieux, les transformer en expérience positive (ne riez pas).

Les phrases à bannir

La parole performative, concept que vos professeurs avaient tenté de vous inculquer à l’école, n’a jamais eu autant sa place que dans notre défi. En effet, le simple fait, parfois d’énoncer ce qu’on pense être un problème le rendra à nos yeux concret voire, pire, l’amplifiera. Parmi les phrases à bannir, donc, on notera :

- Je suis fatiguée ! (répété chaque soir, celle-ci peut rapidement exaspérer votre entourage – « maman est toujours crevée » – mais aussi vous fatiguer réellement)

- Personne ne m’aide !

- Ça me soûle !

- C’est le bordel (c’est le bordel c’est le BORDEL OH !)

- Il/elle est nul(le) !

- Ah ça, évidemment, normal, j’en étais sûre, ça m’arrive tout le temps !

- Quelle journée de m****

Pour celles et ceux qui se poseraient en douce la question, oui, comploter, se moquer, bref bitcher est également prohibé dans le cadre de notre détox (un peu comme si vous vouliez manger les pommes de la tarte sous prétexte que ce sont des fruits).

Ne perdez pas de vue notre objectif : combler tout ce temps passé à râler par un surcroît de bonheur. Sachez-le, des études ont montré que si 50% de notre aptitude au bonheur était génétique, et 10% lié à des circonstances telles que la santé ou la richesse, 40% restent totalement soumis à notre bon vouloir.

Kit de détox

Rome ne s’est pas faite en un jour, pas plus que Christine Lewicki n’est parvenue à tenir 21 jours sans râler du premier coup. Vous voilà prête à démarrer ce programme, alors suivez ces quelques astuces pour y parvenir :

- Passez un bracelet (type élastique à cheveux, tiens, celui de votre fille qui traînait par terre. Une bonne occasion de ne pas râler pour une fois, mais de vous en réjouir !), et passez-le autour de votre poignet pour vous souvenir à chaque instant de votre défi. Si vous craquez, changez le bracelet de poignet et remettez les compteurs à zéro.

- Ne reportez pas à demain (et c’est valable pour tout le reste). Non, vous n’avez pas besoin d’attendre les vacances / d’avoir moins de boulot / que votre boss se calme… pour arrêter de râler. Le changement, c’est maintenant.

- En fin de journée, faites le bilan de ce que vous avez accompli plutôt que ce que vous avez raté (oublié / bâclé). Cela participera à un cercle vertueux, et vous aidera grandement à parvenir à vos fins.

- Cessez de chercher des coupables à tous vos maux (la RATP, vos collaborateurs toujours aussi NULS, la guichetière de la poste trop lente, vos enfants puérils…). Cela devrait vous délester d’une énorme proportion de vos râleries quotidiennes, bien souvent orientées vers autrui, vous vous en rendrez rapidement compte.

Voilà, vous êtes maintenant prêt pour ce challenge printanier, lequel devrait si vous parvenez à le relever bouleverser votre manière de voir la vie. Comme un ancien fumeur, vous aurez rapidement l’impression de retrouver votre souffle, le goût des choses et votre énergie de jeune fille ! « Vous allez développer un optimisme concret qui va vous libérer et vous donner du pouvoir. Du bon pouvoir, le vrai pouvoir, celui qui fait avancer les choses. (…) Ce challenge est le vôtre. A vous de vous prendre en main et d’y croire. Je n’ai aucun doute sur votre capacité à y arriver. » C. Lewicki

J'arrête de râler, de Christine Lewicki, éditions Pocket, 650

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