Grossesse : que manger après l'accouchement pour éviter le baby blues ?

Publié le Jeudi 12 Juin 2014
Grossesse : que manger après l'accouchement pour éviter le baby blues ?
Grossesse : que manger après l'accouchement pour éviter le baby blues ?
Quelques jours après leur accouchement, près de la moitié des femmes souffrent d’une dépression passagère bien connue sous le nom de baby blues. Et s’il important que ces jeunes mamans parlent de leur mal-être à un professionnel de santé, un petit rééquilibrage de leur alimentation peut aider à prévenir cet état.
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Après neuf moins d'une attente interminable, vous avez enfin fait la connaissance de votre enfant. De retour de la maternité, vous voudriez être heureuse et envisager l'avenir avec optimisme mais, pour une raison qui vous est inconnue, vous vous sentez fragile, d'humeur changeante, prête à pleurer à tout moment. Une réaction paradoxale et pourtant fréquente, puisqu'elle concerne près de la moitié des femmes venant d'accoucher. Baptisé baby blues, ce trouble survient le plus souvent entre le troisième et le sixième jour après l'accouchement.

Le baby blues est dû au profond bouleversement, physique et moral, subi par l'organisme lors de l'accouchement et pendant les mois qui l'ont précédé. En effet, les modifications hormonales et les remaniements psychologiques sont très importants pendant cette période. Aussi, s'il est essentiel de parler de cette sensation de mal-être à votre médecin, sage-femme, psychologue et/ou entourage, sachez qu'un petit rééquilibrage de votre alimentation peut aussi vous aider à surmonter cette déprime passagère.

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Faites le plein d'oméga-3

Pendant et après votre grossesse, une alimentation riche en oméga-3 est un bon moyen d'en éviter la carence et de prévenir l'apparition du baby blues. En effet, pendant neuf mois, les réserves d'omega-3 de la mère se réduisent considérablement. Par ailleurs, cet apport accru sera très bénéfique pour l'enfant si vous décidez de l'allaiter. Dans ce cadre, privilégiez donc les huiles d'olive ou de colza mais aussi les poissons gras (saumon, thon, sardine), les viandes grasses (bœuf, mouton, canard) et les œufs.

Abusez des oligo-éléments

Si les fruits de mer vous ont manqué pendant votre grossesse, vous êtes désormais autorisée à en abuser ne serait-ce que pour les oligo-éléments qu'ils contiennent. Ruez-vous notamment sur les huîtres, crevettes, palourdes, moules et autres coquillages ; le sélénium qu'ils renferment ne pourra vous être que bénéfique.

Ruez-vous sur les vitamines et minéraux

On ne le répétera jamais assez : les fruits et légumes, riches en vitamines et minéraux, sont indispensables à un bon équilibre alimentaire. S'agissant d'une femme enceinte, il est d'autant plus conseillée d'augmenter sa consommation de légumes verts, sources de vitamines B9, et de fruits, sources de vitamine A. En effet, la carence de ces vitamines peut être responsable d'une fatigue chronique qui accentuera le stress et la sensation de mal être et de surmenage.

>> Allaitement et alimentation : ce qu'il faut savoir <<

Augmentez votre consommation de calcium

Que ce soit pendant la grossesse ou après - pour les femmes qui allaitent, notamment - le calcium est indispensable pour fournir à l'enfant les apports nécessaires à sa croissance et à son bon développement. Attention toutefois à être vigilante sur le choix des produits laitiers consommés. Il est ainsi conseillé de privilégier le lait demi-écrémé, les yaourts, les fromages blancs riches également en vitamine A et D ainsi que les fromages à pâte dure à base de lait pasteurisé. A noter que selon plusieurs études, les femmes ayant un apport suffisant en calcium seraient moins sujettes aux troubles anxieux liés au baby blues.

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