Bridget Jones : 15 choses que les mères se promettent de ne plus faire sans jamais y parvenir

Publié le Lundi 06 Octobre 2014
Bridget Jones : 15 choses que les mères se promettent de ne plus faire sans jamais y parvenir
Bridget Jones : 15 choses que les mères se promettent de ne plus faire sans jamais y parvenir
Dans cette photo : Stella McCartney
Bridget Jones is back ! Comme nous, elle avait trente ans, des rêves de prince charmant et de ribambelles d’enfants souriants, et des soirées trop arrosées passées à attendre que ce destin s’accomplisse enfin. Dix ans plus tard, la revoilà maman totalement débordée, soumise aux nouvelles technologies, à la culpabilité imposée aux mères imparfaites et toujours incapable de suivre correctement un régime. Comme nous, Bridget liste. Et comme nous, Bridget est incapable de tenir ses bonnes résolutions. Extrait.
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« Ne plus faire :

- Boire tellement de Coca Light avant le yoga que la séance devient un exercice pour se retenir de péter

- Arriver en retard à l’école quand je conduis les enfants

- Adresser un doigt d’honneur aux gens quand je suis au volant

- M’énerver contre le lave-vaisselle, le sèche-linge et le micro-ondes quand ils émettent un signal sonore indiquant qu’ils ont fini, perdre du temps à singer méchamment le lave-vaisselle en lui dansant autour, disant : « Coucou, je suis un lave-vaisselle, j’ai lavé la vaisselle. »

- M’énerver contre maman […].

- Mâcher plus de 10 gommes Nicorette par jour.

- Cacher les bouteilles de vin pour que [la nounou] ne les voie pas.

- Manger du fromage râpé à même le paquet devant le réfrigérateur, et en faire tomber partout.

- Crier sur les enfants au lieu de toujours leur parler d’une voix calme, comme celle d’une annonce de répondeur électronique.

- Boire plus d’une canette de Red Bull et de Coca Light (une de chaque) par jour.

- Boire plus de deux cappuccinos non décaféinés par jour. Ou trois.

- Manger plus de trois Big Mac ou paninis jambon-fromage de chez Starbuck par semaine.

- Répéter aux enfants « Un… deux… » sur le ton de l’avertissement alors que je n’ai pas décidé ce que je ferai à « trois ».

- Rester au lit le matin à remâcher des idées morbides ou érotiques, eu lieu de me lever dès 6 heures, et de me préparer pour la conduite à l’école aussi soigneusement que Stella McCartney, Claudia Schiffer ou assimilées.

- Partir dans des délires hystériques quand quelque chose ne va pas, au lieu de l’accepter calmement et de rester solide comme un grand arbre au milieu de la tempête. »

Vous l’aurez compris, Helen Fielding n’a rien perdu du mordant qui a fait son succès. Absolument irrévérencieuse comme seules les Britanniques savent l’être, cette Bridget maman nous décomplexe comme le fit la célibattante de notre jeunesse. Maladroite, gaffeuse et pleine de bonnes intentions, cette Bridget Jones nouvelle génération parvient à nous convaincre que rien n’est vraiment grave du moment qu’on prend les difficultés de l’existence avec légèreté, et surtout avec humour.

Les fans s’étaient déchaînées contre l’auteure lorsque celle-ci avait annoncé la mort de Darcy, le Mister Big de la saga. Cette disparition nous avait également un peu effrayées, et surtout attristées. Pourtant, ainsi que l’a souligné Fielding, Colin Firth est bel et bien vivant (ouf !), et son héroïne bien plus distrayante en veuve joyeuse à la recherche de l’amour sur Twitter qu’en mère de famille ronronnant dans sa vie de couple. En bref, ce Bridget Jones volume 3* est la chick lit’ pour mère de famille qui mettra un peu de soleil dans l’eau froide de vos soirées automnales, et vous fera dédramatiser le fait d’avoir oublié de signer la circulaire pour l’école ou de rester scotché à votre portable en attente d’un sexto pendant que vous êtes censée les écouter vous réciter des poèmes.

God bless Bridget Jones !

* Bridget Jones, Folle de lui de Helen Fielding aux éditions Albin Michel

Merci à l'éditeur de nous avoir permis de reproduire la liste de Bridget (page 54).

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