Parité : le secteur public est un très mauvais exemple

Publié le Jeudi 21 Janvier 2010
Parité : le secteur public est un très mauvais exemple
Parité : le secteur public est un très mauvais exemple
Le secteur public ne fait pas figure d’exception dans le débat actuel de la parité hommes-femmes. Dans un rapport publié mercredi, l’Observatoire de la vie politique et parlementaire fait même état d’une dégradation entre l’année 2008 et 2009.
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Le directeur de l’Observatoire, Denys Pouillard, parle même « d’un mauvais bilan » en ce qui concerne les nominations à des postes de titulaires dans les institutions et administrations publiques, organismes extraparlementaires ou autres organismes dont les nominations aux conseils d’administration sont publiées au Journal officiel.
 
L’Observatoire met en évidence une tendance « généralement à plus forte représentation masculine ». D’après l’Observatoire des inégalités, seulement 17% des entreprises françaises sont dirigées par des femmes.

Le détail de la composition des conseils « montre, à l’évidence, qu’aucune impulsion (...) venant des pouvoirs publics n’a été faite pour inciter les organismes représentatifs de l’Etat ou des représentations syndicales ou associatives, à intégrer plus de parité », note encore l’Observatoire.

Ce rapport fait écho à l’actualité. Hier, la proposition de loi sur la parité dans les conseils d’administration des grandes entreprises privées par l’instauration de quotas, a été débattue par  l’Assemblée nationale. Un petit exemple : parmi les entreprises du CAC 40, l’entreprise dont les instances dirigeantes sont les plus féminisées est L’Oréal, avec seulement 19 % de femmes révèle l’Observatoire des inégalités.

Stéphanie Marin

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