Cours de fellation : apprendre à sucer n’est pas tromper !

Publié le Samedi 28 Septembre 2013
Cours de fellation : apprendre à sucer n’est pas tromper !
Cours de fellation : apprendre à sucer n’est pas tromper !
Les cours de sexe destinés aux femmes n'ont rien de très nouveau pour les Anglo-saxons ou les Russes : on y apprend l'art de la fellation réussie et bien d'autres activités réjouissantes, sur des pénis en silicone ou des carottes... Pourquoi ces cours n'existent pas en France ? En voulons-nous ?
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En Russie, des cours du soir d’un nouveau genre commencent à faire parler d’eux. Des leçons de fellation, destinées aux femmes qui se sentiraient faibles dans cette discipline sexuelle, ou pour celles qui voudraient tout simplement se perfectionner. La méthode ? Les travaux pratiques. Non pas sur modèle vivant, rassurons-nous, mais sur des zizis en plastique, des godemichets d’entraînement en somme, scotchés à une table ou sur un mur. Car la femme en bleue qu’on aperçoit comme la coach de ces séances ultra féminines ne se contente pas d’une seule technique. 

Pour 3h30 d’atelier et 85€, les stagiaires moscovites commencent par la B.A-Ba, à savoir comprendre comment l’homme se masturbe et les gestes qui lui font vraiment plaisir. Vient ensuite la phase concrète de la caresse et de la mise en bouche, où toutes les variations sont enseignées, et les zones érogènes du pénis explorées unes par unes. Pour terminer son cours, la prof invite ses élèves à découvrir leur propre sexe, toujours sur modèle en silicone. 

« Jouer de la flûte avec Maître Dominic »

En Grande-Bretagne, on trouve le même genre de cours, donnés par un homme cette fois. Le Telegraph rapporte l’existence de la classe de Maître Dominic. Pour 95 Livres (environ 110€), les candidates apprennent à « jouer de la flûte », « pour faire tomber leur mec à genoux en lui offrant la plus parfaite des caresses buccales ». Le prof promet par ailleurs une discussion ouverte et sans tabous au sujet de la fellation, en couvrant tous les détails techniques et érotiques, « de la façon d’utiliser ses mains, au contact visuel, sans oublier de répondre à l’éternelle question : "faut-il recracher ou avaler ?" »

Masturbation féminine : pourquoi il faut oser avouer ? ‹

Réunion Tupperware avec le Dr Jill et ses carottes

Les États-Unis ne sont pas en reste, grâce aux séances de coaching très explicites du Docteur Jill Mc Devitt, sexologue ultra diplômée si l’on en croit son site Internet et ses références. En effet, quand l’Université de Yale veut organiser un week-end d’étude sur la sexualité de ses étudiants, c’est elle qu’on appelle. Mais cette consultante est également une fervente militante engagée dans la défense de la liberté sexuelle des femmes, et propose désormais de les libérer à domicile. Dans des séances privées entre amies, Jill Mc Devitt promet de provoquer des déclics chez certaines en animant divers ateliers intitulés « pour ne plus jamais feindre l’orgasme » ou « pour faire de la corvée de la fellation un plaisir ». Dans ce module, les premières 15 minutes consistent à briser la glace grâce à un jeu, puis, une présentation de 45 min par le Dr Jill répond à toutes les questions que les élèves peuvent se poser : « que faire avec les testicules ? », « comment éviter de s’étouffer ? », « mieux vaut-il cracher ou avaler ? ». Enfin, on passe à la pratique avec une carotte pour vérifier que la théorie a été comprise. Surprenant dans un pays qui n’a rendu la fellation légale dans les textes qu’en 1998

Les hommes dispensés de cours du soir ?

Plus surprenant encore, on ne trouve pas de trace de pareilles classes pour les hommes, et on se demande bien pourquoi personne n’a eu l’idée de leur inculquer le B.-A.-BA des caresses ou du cunnilingus. Encore heureux, Internet se charge de pallier au manque de pédagogie sur le sujet, les hommes étant sans doute trop pudiques pour oser s’affronter en cours du soir. Le site Show me How propose ainsi une série de tutoriels adressés aux hommes ou aux femmes pour réviser les rudiments et apprendre les subtilités de tous les fantasmes qui peuvent nous passer par la tête. Les vidéos sont payantes (2€), mais c'est pour la bonne cause : les fonds sont reversés à une fondation pour la santé sexuelle.