Fellation : mille raisons d'y goûter

Publié le Jeudi 05 Décembre 2013
Fellation : mille raisons d'y goûter
Fellation : mille raisons d'y goûter
Puisque les joies de la sexualité sont momentanément délaissées par certains (et certaines) pour de nouvelles exaltations technologiques, voilà ici quelques nouvelles bonnes raisons d'être gourmande de fellations, pour son propre plaisir, sans chercher même le contentement de son partenaire.
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Le sperme a ses vertus : étalé sur la peau, il agit sur celle-ci comme un astringent. Il tonifie le sang, il stimule la mélanine, un pigment qui agit sur la peau, les yeux, les poils, les cheveux, le cerveau, la qualité du sommeil...) Il contient aussi du cortisol libre (régulateur métabolique qui augmente l'affection), de la thyropine (antidépresseur), de la sérotonine (antidépresseur également), et encore de la vitamine C, du phosphore, du calcium, du magnésium. Le liquide séminal semble à lui tout seul être une potion magique pour la bonne humeur.

Mais certaines femmes n'en sont pas friandes, à cause de son odeur et/ou de son goût (lequel varie en fonction des hommes et de leur alimentation). Pour celles qui ne souhaiteraient pas avaler le fruit de cette extase, la fellation conserve malgré tout une longue liste d'avantages et de bienfaits. Elle active la circulation du sang, qui en retour ouvre les pores de la peau et permet au sperme répandu – s'il finit là sa trajectoire - de mieux atteindre la mélanine.

Si elle reste préambule et n'aboutit pas à l'éjaculation, la fellation regorge (!) encore d'intérêts, qui devraient faire saliver. On a pu observer que chez la chauve-souris, plus la femelle prolonge la fellation, plus le rapport sexuel sera long (un coup de langue équivaut à six secondes supplémentaires). Si sept minutes en moyenne semblent amplement suffisantes à beaucoup, d'autres arguments viennent justifier de faire durer encore la fellation. Sucer la verge augmente la salivation, au moins autant que la vue d'un bon gâteau. Or, la salive est pleine de nutriments excellents pour le corps : elle aide à la digestion, régule le poids, nourrit la peau, aide à l'équilibre des gencives, protège les dents des caries, nettoie l'œsophage et contient même une hormone polypeptidique qui aide la peau à cicatriser en cas de petites brûlures. La salive contient un système antimicrobien qui empêche la croissance de lactobacilles, aussi bien qu'un certain nombre d'autres organismes, et évite l'accumulation d'acide glutamique. Elle agit tant et sans cesse sur le corps, qu'il a même été observé – dans des études de cas d'infertilité - que la salive mélangée au sperme avait une action légèrement contraceptive, au point de déconseiller aux couples cherchant à procréer d'utiliser la salive comme lubrifiant.

Certains chercheurs s'interrogent même pour savoir si la fonction salivaire dans la fellation n'agit pas aussi comme un antibactérien, un antifongique, et n'aurait pas des propriétés antivirales. L'interrogation va jusqu'à savoir si ce rapport bucco-génital ne s'inscrit pas, à sa façon, dans l'histoire de l'évolution.

Certes, la plupart des chercheurs sont des hommes et peuvent avoir de solides motivations pour tendre vers des conclusions favorables à la fellation. Mais c'est aussi, depuis des siècles, le secret de beauté et de longévité de certaines « tigresses » asiatiques donc nous parlions précédemment. Enfin, la chauve-souris mâle, qui a une certaine souplesse, se livre à des auto-fellations, ce qui pourrait encore confirmer son utilité naturelle. J'ajoute que le plaisir de voir ce tendre morceau de chair réagir sous les coups de langue avec la même docilité que le serpent devant un charmeur et sa flûte vaut à lui seul une satisfaction intense, et que le pouvoir qu'il confère est aussi doux que la peau qui habille la verge.