Un homme sur deux a déjà été infidèle : l'adultère, la nouvelle norme ?

Publié le Mardi 21 Janvier 2014
Un homme sur deux a déjà été infidèle : l'adultère, la nouvelle norme ?
Un homme sur deux a déjà été infidèle : l'adultère, la nouvelle norme ?
L'« observatoire Gleeden de l'infidélité » (rien que ça) révèle qu'un homme sur deux et qu'une femme sur trois ont déjà été infidèles. Des chiffres en hausse par rapport aux années 1970… À moins que cette vérité soit plus facile à avouer aujourd'hui.
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En 2014, amour rime-t-il encore avec toujours ? Pas sûr : en Île-de-France, on recense plus de divorces que de mariages et quand les couples tiennent à peu près la route, la fidélité n’est pas au rendez-vous. Pour preuve, les derniers chiffres de l’« observatoire Gleeden de l’infidélité », chargé d’analyser les tendances adultères pour promouvoir le site spécialisé dans les rencontres extraconjugales. Le sondage, réalisé avec Ifop, promet un peu plus de crédibilité (et moins de sexisme) que les précédentes études qui nous apprennent que les infidèles sont blondes et aiment les grosses voitures.

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L’adultère, une notion vague

Avant d’en venir aux fameux chiffres, où commence l’infidélité ? Est-ce que sucer c’est tromper ? Oui, pour la moitié des sondés : l'infidélité est liée au contact physique. C’est d’ailleurs sur la question « avez-vous déjà couché avec une autre personne » que se basent les chiffres avancés par Gleeden. Tout le monde ne s’accorde pas sur le sujet : l’enquête cite 41% de sondés qui considèrent que penser à quelqu’un d’autre pendant l’acte est déjà une forme d’infidélité. Pareil pour les jeux de séduction et autres eye contacts : 45% pensent que c’est aussi une forme d’infidélité.

Les hommes sont – encore et toujours – plus sujets à l’infidélité que ces dames… Qui s’en doutent. 53% pensent en avoir été victimes, contre 45% chez les hommes.  

Peut-on vraiment parler de tendance ?

Taux d’infidélité constaté en 1970 : 19%. En 2014 : 41%. Mais cette tendance à aller voir ailleurs est-elle nouvelle ? La comparaison entre les deux sondages s’impose : en 1970, les questions étaient posées en face à face, tandis que pour cette dernière enquête, les participants étaient sondés anonymement, par mail. Plus facile, dès lors, de dire la vérité.

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Quant au mythe de l’amour unique et éternel, du vrai, du seul, pour la vie et jusqu’à la mort, il n’est pas (trop) écorné, puisque 68% des Français pensent qu’il est possible d’aimer une personne toute sa vie. À l’approche de la St Valentin, cette célébration si touchante de l’amour, voilà qui est rassurant.

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