Alimentation et désir sexuel directement liés ? C'est prouvé !

Publié le Mercredi 28 Janvier 2015
Alimentation et désir sexuel directement liés ? C'est prouvé !
Alimentation et désir sexuel directement liés ? C'est prouvé !
Deux gaz sont essentiels au corps humain. L’un, bien connu de tous, est l'oxygène, obtenu par l'air respiré. L’autre, responsable de la fluidité sanguine,  le monoxyde d’azote, est également le moteur de l’excitation sexuelle, et selon qu’il abonde ou non, les comportements sexuels diffèrent.
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Sans vouloir rentrer dans des explications trop hermétiques, il faut quand même savoir que la fabrication du monoxyde d’azote dépend avant tout de l’arginine, un acide aminé fabriqué par le foie et les protéines alimentaires qui permet la vasodilatation des artères. Pour cela, les cellules du corps ont besoin, entre autre, de calcium et de Vitamine D.

Comme les autre mammifères, les humains fabriquent le monoxyde d'azote de trois façons, dont deux servent à l'excitation sexuelle. L’un se trouve à l'intérieur des vaisseaux sanguins. Etirement, caresses, friction de petits vaisseaux sanguins permettent de fabriquer le monoxyde d'azote à l'intérieur des vaisseaux sanguins ; il y a ensuite une amplification du message hormonal entrainant la vasodilatation des vaisseaux sanguins et un écoulement plus important du sang. Les terminaisons nerveuses impliquées dans l'excitation sexuelle utilisent ensuite le monoxyde d’azote pour communiquer avec les vaisseaux sanguins. La production de monoxyde d'azote est donc essentielle à la vasodilation, laquelle permet d’être suffisamment excité pour avoir une vie sexuelle épanouissante.

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Pour assurer une parfaite santé sexuelle, un régime alimentaire approprié

Pour assurer une parfaite santé sexuelle, il est préférable d’avoir un régime alimentaire approprié, riche en antioxydants et en calcium, et d’assez d’exercices physiques pour détruire un éventuel surplus de radicaux libres. Les trois systèmes de fabrication de ce gaz fonctionnent en même temps et doivent être équilibrés entre eux. Ce qui a conduit le docteur Myrtle, médecin américain spécialiste de la sexualité féminine, à rapprocher ce fonctionnement au comportement de Boucles D'Or goûtant aux bols de petits déjeuner dans la maison des trois ours : le premier bol de céréales était trop trop chaud, le deuxième trop froid, le dernier juste comme il faut.  Le « trop chaud » correspond à  une production trop importante de monoxyde d’azote, entrainant un risque d’inflammation et des désordres métaboliques comme par exemple un taux trop élevé de sucre dans le sang.Le « trop froid » correspond à une production trop faible de ce gaz, avec pour conséquence un flux sanguin faible et une excitation qui l’est tout autant. Cela peut aussi être le signe de problèmes de santé. Tout comme, d’ailleurs, une excitation trop grande, qui peut traduire un risque inflammatoire (c’est la raison pour laquelle les vasodilatateurs pour hommes, type Viagra, peuvent s’avérer dangereux).

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Les aliments et l’activité sportive ont des rôles essentiels sur la santé, y compris sexuelle

Mais si le gaz est produit à l’équilibre, l'excitation sexuelle est parfaite et elle est un indicateur d’une santé physique maximale.Si des régimes à faible teneur en arginine, ou  trop riches en sucre ne peuvent être tenus pour seuls responsables d’une baisse de désir, d’une libido en berne, il est en tout cas de plus en plus reconnu par le corps médical que les aliments et l’activité sportive ont des rôles essentiels sur la santé, y compris sexuelle. De même qu’il ne viendrait à l’esprit de personne de mettre du diesel dans un moteur à essence, il est essentiel de bien nourrir le corps pour mieux laisser éclore le désir. Un flux sanguin équilibré étant le garant d’une vitalité parfaite, d’un afflux royal d’extases.