Dany Boon ne fait pas du cinéma pour devenir riche

Publié le Mercredi 26 Février 2014
Dany Boon ne fait pas du cinéma pour devenir riche
Dany Boon ne fait pas du cinéma pour devenir riche
Dans cette photo : Dany Boon
En prise continuelle avec les contempteurs d’un cinéma jugé trop dépensier, Dany Boon, l’acteur préféré des Français, profite de la promotion de  « Supercondriaque » pour mettre les points sur les « i » sur la question épineuse de ses – hauts – revenus.
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Attention, ouvrez bien vos esgourdes : Dany Boon ne fait pas du cinéma pour faire de l’argent ! En pleine promotion de sa nouvelle comédie « Supercondriaque », l’acteur, par ailleurs éminemment populaire, en profite donc pour remettre les pendules à l’heure. Bien malgré lui, et en raison certes d’émoluments plus que confortables, le récent interprète de la comédie « Eyjafjallajökull » est au coeur d’une polémique récurrente depuis plus d’un an. Controverse sur l’économie du 7e art à la peau dure et ravivée par la fameuse tribune du producteur Vincent Maraval au titre des plus explicites – «Les acteurs français sont trop payés!» – publiée dans le Monde le 29 décembre 2012.

Dany Boon et ses 40 millions d'entrées


Et de ça, Dany Boon en a soupé. « On raconte que je fais ce métier pour l'argent, ce qui n'est pas vrai. Avec ce que j'ai gagné, je pourrais m'arrêter de travailler », constate-t-il ainsi dans les colonnes du Parisien. Et de faire remarquer que ses trois derniers longs-métrages ont « rapporté beaucoup d’argent » via ses 40 millions d’entrées, une manne financière à même, argue-t-il, de faire « travailler du monde » et de financer des « petits films ». En outre, et c’est là un argument de poids, l’artiste millionnaire aurait pu tout aussi bien vivre dans la si accueillante patrie hélvétique, son épouse ayant la nationalité suisse. Mais, celui qui partage sa vie entre Paris et Los Angeles, n’en a cure et affirme, bien au contraire, « être content de payer [des impôts] en France et aux États-Unis. Ici, les entreprises sont taxées à 33% et là-bas à 50%. » Ceci devait donc être dit.