Flash Gordon : un reboot en préparation ?

Publié le Mercredi 16 Avril 2014
Flash Gordon : un reboot en préparation ?
Flash Gordon : un reboot en préparation ?
Flash Gordon, une histoire de gentils et de méchants que les moins de 40 ans ne peuvent pas vraiment connaître. Chose heureuse, Hollywood est en manque de super-héros. De là à ce que les studios jettent leur dévolu sur Max la menace… 
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Flash Gordon, en mode blond platine, mis en pli impeccable et tunique moulante rouge, de retour dans les mois qui viennent ? Et oui, c’est possible… Avouez que ça vous la coupe, hein ? En voilà une histoire digne de Marty McFly et du docteur Emmett Brown, de cette bonne vieille DeLorean gris métal et de son « Retour vers le futur ». Aujourd’hui, comme hier et demain, du moins pour ce qui est de l’industrie du cinéma, le passé est l’avenir du présent. Vous n’y comprenez pas grand-chose, c’est normal. On vous explique…


Quand Flash Gordon s’appelait Guy l’éclair…

La dernière adaptation de ce héros de science fiction, inventé au gré des pages de comic strip en 1934, remonte, en effet, à 1980. Une paie ! N’écoutant donc que son sens avisé des affaires, Universal aurait, dès lors, embauché les scénaristes nommés J.D. Payne et Patrick McKay pour redonner des couleurs au pire ennemi de l’Empereur Ming. Ming ? un sinistre personnage qui, contrairement à ce que son nom peut laisser penser, ne vient pas de la lointaine Mandchourie mais de la plus lointaine planète Mongo. Ouf ! Pas de risque de brouilles commerciales avec Pékin, mais une vague histoire de despote extraterrestre qui entend mettre à feu et à sang notre bonne vieille planète. Une mise en coupe réglée que Flash, connu aussi en France sous le nom un tantinet incongru de « Guy l’éclair », ne peut accepter…

Raison pour laquelle « belle mèche » entend sauver la race humaine. Enfin, du moins si les studios hollywoodiens consentent à mettre la main à la poche. Autant dire, pas pour tout de suite. Et en attendant, du côté de Mongo, on poireaute salement…


Ci-dessous, 3 heures 43 minutes et 24 secondes d’un Flash Gordon post seventies en marcel rouge et qui cause portugais…