Nomophobie : un salarié sur trois prêt à quitter son job plutôt que son mobile

Publié le Mardi 18 Juin 2013
Nomophobie : un salarié sur trois prêt à quitter son job plutôt que son mobile
Nomophobie : un salarié sur trois prêt à quitter son job plutôt que son mobile
Plutôt quitter son job que son mobile. C'est le mojo de plus d'un tiers des employés français. Selon une étude réalisée par VMWare, 37% d'entre eux envisageraient en effet de quitter leur entreprise s'ils n'avaient pas la permission d'utiliser leur appareil mobile au bureau. Alors, les salariés français, tous nomophobes ?
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Les Français seraient-ils nomophobes ? 22% d'entre eux avouent en effet qu'il leur est « impossible » de passer plus d'une journée sans leur téléphone, selon un sondage en ligne réalisé en mars par la société Mingle. Un phénomène qui s’est amplifié ces dernières années, selon Damien Douani, expert en nouvelles technologies de l'agence FaDa, avec l’arrivée des smartphones et des forfaits illimités : « Chacun a accès à une panoplie de services : Où suis-je ? Y a-t-il des restaurants à proximité ? J'achète mon billet de train pour ce week-end, je planifie ma soirée ».

62% estiment ne pas avoir les outils nécessaires à leur mission

Des facilités dont il est aujourd’hui difficile de se passer… même au bureau. Selon une étude réalisée par VMWare, 37% des salariés français envisageraient en effet de quitter leur entreprise s'ils n’avaient pas la permission d’utiliser leur mobile au bureau. Et les sondés ne s’arrêtent pas là : 64 % d’entre eux estiment que les règles d’utilisation des mobiles ne sont pas assez flexibles pour faciliter un travail nomade efficace. Pire, 62% pensent que l'entreprise ne leur procure pas les outils et applications mobiles nécessaires à leur mission.

Selon les auteurs de l’étude, en effet, 39% des décideurs informatiques interrogés sont « dans l'incapacité de répondre aux demandes des employés ». Mais face à ces besoins, certaines entreprises ont trouvé la solution : 76% proposent à leurs employés d’amener leurs propres terminaux sur leur lieu de travail. Une « preuve de l'existence d'une classe émergente de rebelles de la mobilité (...) utilisant les appareils mobiles à leur avantage, dans le but de travailler plus efficacement (...) » résume ainsi Hervé Uzan, Directeur général France chez VMware.

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