Gauthier Toulemonde : le patron qui va télétravailler 40 jours sur une île déserte

Publié le Mardi 17 Septembre 2013
Gauthier Toulemonde : le patron qui va télétravailler 40 jours sur une île déserte
Gauthier Toulemonde : le patron qui va télétravailler 40 jours sur une île déserte
Gauthier Toulemonde est chef d'entreprise dans le Nord. Le 8 octobre, il partira s'isoler sur une île déserte au large de l'Indonésie pendant 40 jours. Mais il compte bien continuer à y gérer sa société, et montrer ainsi « qu'avec l'énergie solaire, les nouvelles technologies, on peut vivre autrement, travailler à longue distance, et éviter le temps perdu dans les transports ».
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C’est un rêve d’enfant. Gauthier Toulemonde, chef d’entreprise dans le Nord, a décidé de jouer les Robinson Crusoé 2.0. Avec pour seule connexion au reste du monde deux ordinateurs reliés au web, quelques panneaux solaires et un téléphone satellitaire, il partira le 8 octobre pendant 40 jours s’isoler sur une île déserte au large de l’Indonésie. Mais même à 10 000 kilomètres de ses bureaux français, sur une île de 700 mètres de long et 500 mètres de large, Gauthier Toulemonde compte bien continuer à diriger son entreprise en télétravail. « J'ai une société à gérer, des fournisseurs, des banques, des clients. Tout ça, je le transporte là-bas. Je numérise tout et je me débrouillerai tout seul », assurait-il ainsi au micro d'RTL. : « Je veux montrer qu'avec l'énergie solaire, les nouvelles technologies, on peut vivre autrement, travailler à longue distance, éviter le temps perdu dans les transports, etc. », ajoutait-il ainsi.

Huit heures de travail par jour

Au quotidien, ce chef d’entreprise de 54 ans aura ainsi 8 heures d’autonomie par jour pour travailler grâce à ses panneaux solaires : « Leur utilisation sera calculée avec parcimonie. Je vais apprendre à gérer mon capital solaire pour pouvoir rester connecté avec mon équipe, mes fournisseurs, mes clients… », a-t-il expliqué au quotidien La Voix du Nord. Et d’ajouter : « Le pari est de prouver qu’on peut faire beaucoup de choses en virtuel, en évitant les pertes de temps du quotidien qui rendent les gens aigris, crevés et finalement moins productifs. C’est en quelque sorte la promotion d’une nouvelle façon de travailler. Et si en plus je peux consommer moins de CO2, c’est tout bon. » Mais pour le chef d’entreprise, il s’agit aussi d’une aventure personnelle : « Quand on se retrouve seul dans la nature, on est beaucoup plus sensible à ce qui se passe. Je pense qu'il y aura des moments absolument uniques. Il faut vraiment être seul comme Robinson pour ressentir vraiment beaucoup de choses », a-t-il ainsi conclu au micro d'RTL.

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