Technicienne de laboratoire

Publié le Jeudi 16 Juillet 2009
Technicienne de laboratoire
Technicienne de laboratoire

Je m’appelle Lucie Ribourg, j’ai 23 ans, et je suis technicienne de laboratoire dans un institut de recherches public. Je travaille depuis 2 ans.

 

À lire aussi

 

Analyser dans la bonne humeur

Je suis technicienne de laboratoire à l’Institut National de la Recherche Agronomique de Nantes. Mon rôle consiste à effectuer des analyses sur des échantillons principalement alimentaires dans le cadre de divers programmes scientifiques élaborés par les chercheurs de mon laboratoire. Le but de ces recherches est d’innover dans le milieu de l’agroalimentaire et d’améliorer la qualité des aliments.

Ce que j’aime dans mon métier, c’est qu’une partie du travail se fait au laboratoire. Pendant ces phases d’analyse, je suis entourée de mes collègues qui manipulent également et nous pouvons discuter et rigoler tout en travaillant. Contrairement à un laboratoire privé, nous n’avons pas de délais restreints pour rendre nos résultats. Effectivement, certaines méthodes doivent être optimisées ou parfois, les résultats obtenus sont aberrants et il est nécessaire de recommencer les analyses. Cela peut demander un temps important.

Pour exercer ce métier, j’ai obtenu un DUT (Diplôme Universitaire de Technologie) en chimie, puis j’ai effectué une licence professionnelle en chimie analytique. J’ai eu la chance, ensuite, de bénéficier de formations variées au sein de mon entreprise. Les demandes de formation peuvent être formulées par mon responsable ou peuvent provenir de ma propre initiative.

Je n’ai pas été au chômage : j’ai obtenu un CDD directement après ma licence professionnelle, que j’ai dû rompre lorsque j’ai été admise à l’INRA.

 

Travailler dans le calme

Le matin, je suis de nature très speed dès le lever. Je grignote dans le tramway et bois un petit café au travail. J’aime arriver tôt car c’est calme et agréable pour travailler. J’arrive souvent vers 8h.

Au labo, il est préférable d’éviter les talons aiguilles si on veut éviter les ampoules ! En effet, je marche beaucoup. Mais je suis une accro du shopping : pas question de venir travailler en jogging. Je suis plutôt du style ballerines, jean et petit haut sympa !

Le midi, je bénéficie d’un restaurant d’entreprise. Je mange un repas équilibré (ou non, si je craque pour une tarte au chocolat en dessert !), qui me revient à moins de 4 euros, et ça me permet de faire une pause sympa avec mes collègues.

Je préfère ne pas faire d’autres activités, pour ne pas perdre de temps, et partir plus tôt justement pour profiter de ma soirée.

Comme je commence assez tôt le matin, je ne pars pas après 17h en général. J’habite en centre-ville donc, quand il fait beau, je flâne en rentrant chez moi. Je fais quelques magasins quand les vitrines m’attirent.

 

Une bonne ambiance et un métier qui me plaît

Une technicienne de laboratoire peut travailler soit dans un labo privé (plus strict au niveau horaires et souvent le travail est plus routinier) soit dans le milieu public (souvent des labos de recherche). Dans ce cas (INRA, CNRS…), le personnel est recruté sur concours. Il ne faut pas hésiter à s’inscrire même si c’est une démarche qui prend du temps (dossier à remplir, écrit avec une quinzaine de candidats puis entretien oral). Le travail de technicien de recherche est très intéressant, valorisant, on se sent vraiment impliqué.

Pour être en forme, je bois un bon café le matin, je profite des pauses pour me détendre, discuter et rire avec mes collègues. Avec une bonne ambiance et un travail qui nous plaît, on ne peut être qu’en pleine forme !

Infos pratiques

Compétences

Niveau d’études : bac +2 minimum

Rémunération

Salaire débutant : entre 1400 et 1600 euros/mois (source : Onisep)

Formation

DUT génie biologique ; BTS bioanalyses et contrôles, analyses de biologie médicale, biophysicien de laboratoire. On peut ensuite faire une licence professionnelle.