C’est la Journée Mondiale pour la lutte contre le cancer

Publié le Vendredi 04 Février 2011
C’est la Journée Mondiale pour la lutte contre le cancer
C’est la Journée Mondiale pour la lutte contre le cancer
C’est aujourd’hui 4 février la Journée Mondiale de lutte contre le Cancer, mais c’est chaque jour que certains malades doivent affronter et lutter contre la première cause de mortalité dans le monde en terme de maladie . D’ailleurs, l’OMS nous souligne qu’elle estime qu'il pourrait y avoir 84 millions de morts entre 2005 et 2015 si jamais aucune mesure n’est prise. Alors, commençons par nous surveiller sans penser que ça n’atteindra que les autres.
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Un peu d’histoire de la maladie : même si on a trouvé les plus anciennes traces de cancer dans les fragments d’os humains de la préhistoire on l’a aussi rencontré sur des momies… Plus tard, il se trouvera que Gendron (médecin du frère de Louis XIV) s’aperçoit que le cancer est une modification tissulaire localisée (s’étendant par prolifération) qui sera guérissable et curable si on extirpe en totalité les dits tissus. C’est le Dr Sonia Fabre (assistante bénévole du Pr Hartmann) à l’Hotel-Dieu qui est la première à envisager qu’il faut systématiquement une lutte contre le cancer depuis 1918 et c’est le 14 mars de la même année que Justin Godart fonde la ligue Franco-Anglo-Americaine contre le cancer.

Ensuite, tout s’est enchaîné : en 1922, c’est le début des actions d’états, l’année suivante la ligue commence a publier les travaux et une loi fait figurer au budget de la Nation.

Plus concrètement : Le taux de mortalité des cancers recule de jours en jours et c’est un bien, en ce qui concerne les femmes, même si depuis plusieurs années il existe des dépistages systématiques des cancers. Les femmes peuvent avoir le cancer du col de l’utérus qui sera détecté très simplement car c’est après un frottis vaginal que l’on peut détecter le papillomavirus et avec un examen gynécologique on peut le voir après quelques examens assez simples. Même si 80% des Françaises se soumettent à ces examens, il en reste encore beaucoup trop qui arrivent à cause de négligences puisqu’il pourra atteindre, s’il n’est pas pris à temps, ensuite les ovaires et autres organes.

D’autres formes parmi tant d’autres : le cancer du sein qui est l’un de ceux le plus dépisté maintenant. Il arrive le plus souvent à la ménopause, mais de plus en plus il atteint de jeunes sujets. Deux formes distinctes existent : le cancer invasif ou infiltrant qui se propage et envahit les tissus gras du sein autour des canaux et le cancer non invasif qui se « contente » de n’attaquer que les canaux galactophores. Il est celui-ci plus « facile » à soigner. Bien sûr il en existe malheureusement bien d’autres. Mais ils sont (et c’est rassurant) dépistés de plus en plus tôt, et depuis quelques années il y a moins d’ablation totale des seins et si jamais c’est le cas, la chirurgie reconstructive et réparatrice peut redonner un aspect plus « normal » à une femme qui a subi cette ablation et c’est après les traitements lourds comme la chimio et les rayons qu’il faudra y penser.

Certains messages sont probants sur des femmes qui osent passer ce cap après des traitements très lourds : la reconstruction mammaire est pour ces femmes une forme de « renaissance », de renouveau où elle se sentent à nouveau femmes. Dans ce domaine aussi, de nombreux  progrès arrivent chaque jours pour une amélioration. Certaines de ces choses sont hors du commun. Il est depuis peu des chirurgien plasticiens qui travaillent main dans la main avec des cancérologues pour faire des reconstruction avec les propres tissus des personnes malades… Si on n’arrête pas le progrès, il faut se dire qu’on doit rester vigilantes avec notre corps et qu’on doit surtout surveiller pour que ça n’arrive pas, car nous sommes tous et toutes concernées.

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