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"Ne rien laisser passer" : Marie Laguerre revient sur son procès contre un cyberharceleur

"De même, quand on est médiatisée comme je le suis et que l'on prend cher, on nous dit "ferme tes comptes, dans ce cas là". Ce qui veut encore dire "ferme ta gueule"."
"De même, quand on est médiatisée comme je le suis et que l'on prend cher, on nous dit "ferme tes comptes, dans ce cas là". Ce qui veut encore dire "ferme ta gueule"."
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© Alamy
"Ne rien laisser passer" : Marie Laguerre revient sur son procès contre un cyberharceleur
Victime de cyberharcèlement, Marie Laguerre revient sur son procès
Le 18 novembre dernier, deux à trois mois d'emprisonnement avec sursis ont été requis à Nancy contre un homme accusé de cyberharcèlement.
La victime, Marie Laguerre, symbole de la lutte contre le harcèlement de rue, est revenue pour nous sur ce procès.
"Je me suis retrouvée face à un homme qui niait autant qu'il pouvait"
"Mettre cet homme face à ses responsabilités, c'est déjà, quelque part, une petite victoire"
"Le procureur dans son discours a vraiment insisté sur la violence du cyberharcèlement, que c'est une violence qui pouvait aboutir au suicide"
"C'était une reconnaissance de ce pour quoi je lutte à travers ce procès : porter un message, ne rien laisser passer, se lever contre l'impunité, faire reconnaître cette violence."
"Ce n'est pas moi, Marie Laguerre, qui a été insultée, c'est toutes les femmes qui ont été insultées", a poursuivi Marie Laguerre pour Terrafemina.
"Dans le cas du cyberharcèlement comme du harcèlement de rue, la victime est isolée, sans défense. On vient agresser des femmes dans l'espace public. On les oblige au silence."
"De même, quand on est médiatisée comme je le suis et que l'on prend cher, on nous dit "ferme tes comptes, dans ce cas là". Ce qui veut encore dire "ferme ta gueule"."