Génie iranienne des échecs, Sara Khadem doit s'exiler après avoir joué sans voile

"Je ne suis devenue réfugiée d'aucun pays. Le choix de me rendre en Espagne est une décision familiale et non politique. L'Iran est toujours ma première maison", a cependant déclaré la joueuse sur Instagram.

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Photographiée sans voile lors d'un tournoi international au Kazakhstan, la joueuse d'échecs iranienne Sarasadat Khademalsharieh, plus connue sous le nom de Sara Khadem, a du s'exiler

La joueuse d'éhecs aurait notamment reçu des appels téléphoniques menaçants. La présence de gardes du corps devant sa chambre d'hôtel au Kazakhstan aurait également été nécessaire.

Ce choix vestimentaire est perçu par le régime iranien "comme une marque de soutien aux manifestations qui secouent actuellement le pays"

Cela fait effectivement de longs mois déjà que les iraniennes descendent dans les rues, retirent et brûlent leur voile...

... Et ce afin de s'indigner de la mort suspecte de Mahsa Amini, 22 ans, décédée après son arrestation par la police des moeurs.

Une contestation aujourd'hui associée à la génie des échecs de 25 ans, native de Téhéran, et dix-septième joueuse mondiale en son domaine.

"La loi iranienne sur le foulard obligatoire viole directement mes droits humains fondamentaux", avait déjà déclaré en 2018 la championne d'échecs indienne Soumya Swaminathan, durant la Coupe D'Asie des échecs prenant place en Iran.