De Mélenchon à Bompard, les cadres FI s'enfoncent (encore) dans l'affaire Quatennens

"Je pèse mes mots tout le temps", a-t-il ajouté. Certains ont vu là un geste déplacé et une forme d'intimidation.

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Nouveau bad buzz : à l'adresse d'un journaliste de Quotidien, lui demandant s'il regrettait ce tweet, Jean-Luc Mélenchon a déclaré : "C'est vous qui regrettez ce que vous êtes en train de dire"... en tapotant le visage du reporter.

Un tweet qui avait suscité de vives critiques, notamment de la part des militantes féministes

Et parmi ces défenseurs, le député LFI Manuel Bompard : "Adrien a reconnu les faits. Une gifle n'est pas égale à un homme qui bat sa femme tous les jours"

"Je pèse mes mots tout le temps", a-t-il ajouté. Certains ont vu là un geste déplacé et une forme d'intimidation.

"Jean-Luc Mélenchon, qui dit peser ses mots, pèse-t-il aussi ses gestes ? RSF appelle au respect des journalistes dans l'exercice de leur profession", a rappelé Reporter Sans Frontières

"Rien ne va dans cette vidéo. Mais ce geste à la fin est inadmissible. Grave. Tu nous piétines Jean-Luc Mélenchon", a ainsi déclaré la militante féministe Madeline Da Silva

En réaction, un collectif s'est constitué : #RiposteFéministe. Sur Twitter, celles qui le constituent n'hésitent pas à réclamer la démission d'Adrien Quatennens.

"MAIS C'EST PAS POSSIBLE ! Manuel Bompard sans rire : taisez vous ! Ce que tu racontes avec les camarades insoumis est insupportable. Ne parle plus des violences", a fustigé la conseillère de Paris EELV Raphaëlle Rémy-Leleu

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