Pour Agnès Jaoui, on ne parle pas assez "des films réalisés par des femmes"

"Vers 19 ans, j'ai pris conscience que je ne lisais que des livres écrits par des hommes, que l'histoire de l'art ne nous parlait pas des films réalisés par des femmes, qu'il n'y avait pas assez de femmes célébrées au Festival de Cannes..."
"Vers 19 ans, j'ai pris conscience que je ne lisais que des livres écrits par des hommes, que l'histoire de l'art ne nous parlait pas des films réalisés par des femmes, qu'il n'y avait pas assez de femmes célébrées au Festival de Cannes..."
© Abaca
On pense aux oeuvres de la pionnière Alice Guy, la première réalisatrice de l'Histoire du cinéma, des films avant-gardistes bien que trop longtemps écartés des livres d'Histoire, et qui nous ramènent à l'époque des frères Lumière.

Aujourd'hui cependant, on parle peut être davantage des femmes cinéastes. Avec de grands noms comme ceux de Julia Ducournau (lauréate de la Palme d'or 2021 avec Titane), Rebecca Zlotowski (Les enfants des autres) ou Audrey Diwan (L'événement, d'après Annie Ernaux).