A l'écran s'est affiché un slogan : "Femme, vie, liberté", l'un de ceux qui résonne lors des manifestations tenues dans le pays depuis plusieurs semaines déjà.
Le 8 octobre dernier, en Iran, le journal d'informations d'une chaîne d'Etat s'est retrouvé piraté par des militantes féministes. Un piratage qui serait l'oeuvre du groupe Edalat-e Ali.
Depuis septembre dernier, la mort suspecte de Mahsa Amini, jeune femme de 22 ans décédée suite à son arrestation par la police des moeurs, a engendré une véritable révolte en Iran.
Mobilisation qui a pris bien des formes : les citoyennes iraniennes descendent dans les rues, retirent ou brûlent leur voile, se coupent les cheveux face caméra...
Les citoyennes contestent notamment le port du hijab et surtout le régime répressif des mollahs.
Une façon également de protester contre la police des moeurs, une unité iranienne patrouillant régulièrement dans les rues afin de vérifier que les règles islamiques sont bien respectées
"Le sang de notre jeunesse dégouline de tes mains", a-t-on également pu lire. Une sentence adressée à l'ayatollah Khamenei.
Au devant de ces injonctions, ont été projetées à l'écran les photos de quatre jeunes femmes, dont Mahsa Amini, dont la mort est à l'origine de ce mouvement de protestation