Alors que l'heure est à la sobriété énergétique, plusieurs villes ont annoncé leur intention de baisser ou de stopper l'éclairage public
Les lumières des bureaux et des commerces ou encore les écrans publicitaires numériques, sont des exemples de sources de consommation électrique superflues
L'éclairage public représente en effet plus d'un tiers des dépenses d'électricité des collectivités territoriales, mentionne le site d'EDF
Des villes comme Lyon, Strasbourg, Nice ou encore Clermont-Ferrand ont ainsi annoncé qu'elles stopperaient ou réduiraient l'éclairage public dans certains endroits une partie de la nuit
Si l'éclairage urbain est couteux, il est également l'un des facteurs majeurs de confort et de sécurité pour les habitants
Ces annonces ont été faites alors que l'existence de ce sentiment d'insécurité chez les femmes, notamment la nuit, est connu depuis longtemps déjà
Des stratégies de contournement (éviter certaines rues, certains transports en commun, modifier un itinéraire, rester dormir chez des amis ou rentrer accompagnée...) sont mises en place pour éviter de potentiels dangers
D'autant plus que, aussi "voyants" soient-ils, les éclairages nocturnes ne représenteraient pas les plus fortes consommations
Assez souvent, les importants postes de consommation d'énergie dans les bureaux sont le chauffage ou la climatisation