Bien que cette dernière évocation semble plus anecdotique que les autres, elle ne représente pas moins une véritable forme de violence.
Oui, priver quelqu'un de son téléphone comme Adrien Quatennens est (aussi) une violence
Sur Twitter, l'homme politique évoque des "disputes" dans un contexte de séparation, avoir "saisi le poignet" de son épouse, lui avoir "pris son téléphone portable" et l'avoir giflée.
De même, la psychologue féministe Ernestine Ronai lie à cela au phénomène de l'emprise et à la manière insidieuse dont la domination peut s'insinuer dans une relation.
Or comme le rappelle le site Violence.info, la violence post-séparation se caractérise notamment par le "contrôle" entre autre formes de manipulation.
"Il y a les violences physiques et celles qui consistent à prendre le téléphone portable de l'autre. Les violences faites aux femmes prennent de nombreux visages. Aucun n'est acceptable", a commenté l'élue écologiste et féministe Sandrine Rousseau.